David contre Goliath ?
Pour une fois je ne vais pas me contenter d'une simple citation
J'ai tant dénoncé ce qui se passe ici qu'il faut que je vous montre comment le niortait moyen a toujours raison quoiqu'il arrive. Et si l'argumentation du second lecteur peut tenir debout, elle ne peut tenir qu'en face de gens qui ne savent pas dans quel état est généralement la cité ; tous les débris et toutes les ordures qui traînent dans tous les coins et que je suis loin de vous montrer tous (j'ai plus de 1500 photos étalées sur 5 ans ; à peu prés je suis en train de les regrouper en un seul dossier, je n'ai pas encore tout vu ; et je n'ai pas tout photographié). De toute façon ça fait effectivement, dans le cas ci-dessous, un gaspillage d'eau considérable, et aussi de plastique.Vous noterez tout de même que j'ai observé le même phénomène lors de manifs, y compris écolo.
« Le ménage » par théo (clic) Notre chroniqueur local attitré
A considérer l'état du quai Métayer, dimanche soir, on peut douter que Niort soit engagée sur le chemin de l'écocitoyenneté... Visiblement, ce jour-là, ce chemin ne passait pas par le bord de Sèvre. Bernard, l'un de nos lecteurs, s'est, comme moi, étonné à la vue de centaines de bouteilles d'eau en plastique abandonnées sans vergogne dans le caniveau. « Une sur trois était quasiment pleine et certaines n'avaient même pas été ouvertes ! », s'indigne Bernard en rappelant que le tiers de l'humanité manque d'eau. À l'évidence, les semi-marathoniens de la Coulée Verte - la mal nommée, en l'occurrence -, ne courent pas après le ménage !
Théophrasque
Ma réaction
Mikael >22/10/2010 01:51:00
Ils ont eu du bol que j'étais occupé ailleurs :-) Ils auraient eu les honneurs de Canal Décharge et de Face Book conjointement... Y'en a des qui s'ingénient consciencieusement à dégueulasser la ville. Et ce sont souvent des "biens" sous toute apparence... Pendant ce temps, hier, jeudi, j'ai vu un zonard ramasser soigneusement les crottes de son chien et les mettre à la poubelle. Chose que nombre de bons bourgeois bien propres sur eux "oublient" souvent de faire. La propreté, une affaire d'être net dans sa tête. Et les marathoniens ont autant de vent dans le ciboulot qu'une fraction très importante de la population. Hélas. Vous venez d'en apporter la preuve. Merci au lecteur qui a réagi.
La réaction du niortait moyen
Androbin >22/10/2010 09:50:09
Bonjour, En réponse à l'article de Théo "le ménage", je souhaiterais apporter quelques précisions : J'ai participé dimanche au semi-marathon de la Coulée Verte, et j'ai moi-même, avec quelques scrupules il est vrai, jeté ma bouteille dans le caniveau après avoir bu quelques gorgées. Car c'est un fait établi, il est nécessaire, voire indispensable au coureur à pied de se "ravitailler en vol". Et ce dernier, qui court (au sens propre comme au figuré) après le chrono ne peut prendre le temps de s'attabler et d'ingurgiter proprement sa consommation. Or, que reproche-t-on au semi-marathonien de dimanche dernier ? d'avoir gaspillé de l'eau, en jetant des bouteilles presque pleines ? de n'être pas revenu après la course sur les lieux de son forfait ramasser le fruit de son délit ? Pour le gaspillage, il y a deux aspects : ce n'est pas le coureur qui choisit d'embarquer 50 cl là où il n'a besoin que de 5 ou 10 cl ; il prend ce qu'on lui donne, et se débarrasse du reste, c'est humain. Ensuite, faisons le compte : en gros 2500 coureurs qui vont "consommer" chacun 4 bouteilles sur le circuit, cela représente 5000 litres d'eau dans le caniveau, soit 5 mètres cube. Combien consomme-t-on pour arroser les jardins publics, les stades de foot, pour irriguer son jardin ou laver sa voiture ? Je sais, et suis sensible au fait que de nombreux hommes et femmes n'ont pas accès à l'eau potable. Mais alors, que faire ? Empêcher les semi-marathoniens de se désaltérer, par solidatité ? Récupérer ces bouteilles pleines ou presque et affrêter un avion cargo pour les transporter dans les pays sahéliens ? Si vous vous attelez à la tâche, Bernard, vous avez toute mon admiration et mon respect. Deuxième point, la dépollution des lieux : peut-on raisonnablement demander à chaque coureur d'être responsable et acteur du ramassage de ses détritus ? Faut-il que chacun prenne sa voiture pour faire un troisième tour qui lui permette de récupérer ses ordures ? D'autant que je ne doute pas que l'organisation, efficace et compétente sur tous les autres points, ait mis tout en oeuvre pour nettoyer les rues à la fin de la manifestation. Peut-être, en effet, un délai de latence a-t-il été nécessaire. Bernard s'indigne, soit, mais que propose-t-il ? Que l'on abandonne cette manifestaion sportive, l'une des plus réputées de la région Poitou-Charentes ? Bien cordialement. André ROBIN
Source : http://www.lanouvellerepublique.fr/ACTUALITE/Infos-Departementales/Le-menage
Emprunté au journal la Nouvelle République : http://www.lanouvellerepublique.fr/
En fait cela souligne bien ce qui m'éloigne du quidam moyen ; lui se décharge entièrement sur les autres et se fiche complètement de ce qu'il consomme et où il jette et ce qu'il jette et quand il jette. Il consomme et prends son pieds, après lui le déluge. Il jette pendant le marathon, il jette en promenade par la portière de la bagnole etc... D'ailleurs il faut voir les alentours du marché après sa fermeture, en dépit d'un balayage sommaire des alentours des halles... Et le nombre de poches qui volent au vent, par exemple, est assez impressionnant. Les commerçants les plus consciencieux laissent leurs ordures aux poubelles devant le donjon ; j'en ai déjà parlé comme peu attrayant ; les autres les laissent sur le parking... Et ça traine... Parce que y'a pas un camion benne immédiatement, ce qui est normal. Le problème c'est que ça vole au vent, ça s'étale... Mais s'il n'y avait que ça... Bof quoi : après le beauf moyen le déluge. Il a forcément raison et j'ai tord. Je sais. On m'a assez souvent insulté comme ça. Et on s'étonne après que je fuis les contacts. Normal. Je ne doute pas que la majorité donne raison au second lecteur.
Ca me rappelle un papier que j'ai écrit en 2008... Je vous le remettrais très bientôt, il était paru ailleurs et je viens de remettre la main dessus