Y'a du progrès !

Oui les aminches, y'a du progrès à Niort et faut le dire ! Déjà la Nouvelle République s'est fait l'écho d'une volonté de la CAN et de la municipalité de saquer un tantinet en centre-ville les foutteurs de merde. Mais y'a pas que là que y'a de l'amélioration, et je m'en fait le témoin.

Il est cinq plombe, Niort dort, je n'ai pas sommeil pour parodier une chouette chanson. Je souffre moins (pasque bourré d'antalgiques ) alors je fonce au hasard des rues, pour bruler quelques calories. Enfin pas tout à fait par hasard... Et j'ai sur moi de quoi faire quelques mauvaises photos. Pas mon Nikon, non, juste un petit truc vieux et d'occase... Et je suis agréablement surpris de voir qu'Avenue de la Rochelle ils ont appris à ne pas foutre leur merde par terre et ranger leurs containers.

C'était le cauchemard cette rue il y a quelques mois. Bravo les mecs. Pratiquement c'est quasi-général.

Bon y'a encore des contrevenants. Mais là je sais qui a fait le coup.

Le dépôt est là depuis samedi au moins. J'ai essayé de ranger, trois fois ! Mais comme y'avait des sacs éventrés ça n'a pas été facile. et vous voulez je vous dise ? J'en ai même emmené un peu. Mais pas tout et entre temps le tas a grossi ! Alors j'ai laissé j'ai d'autant laissé qu'il y a des papiers qui permettent d'identifier les gens. J'ai même été assez vicelard pour ramener ces papiers bien en surface des sacs fermés. Pourquoi ? Pour les inspecteurs de la CAN.

Je les ai vu en opération dès potron minet ce matin avec leur camionette blanche ; oui, ce sont eux là ; on s'est salués, effectuant des prélèvements pour voir si le tri est bien fait. Peut-être une connerie d'avoir facilité l'identification de ces gens dont certains sont en difficultés, mais je pouvais difficilement faire autre-chose. Ce sera à eux de prouver leur bonne foi. Tant pis. Parce que voilà : à cet endroit une maison genre immeuble a été vidée ces derniers temps et je pense que c'est le proprio qui a déposé. Sous toute réserve. C'est la deuxième fois en un mois qu'il y a un dépôt monstre à cet endroit. La dernière fois j'ai cru bien faire en couvrant la personne, et j'ai eu tord. En croyant protéger quelqu'un dans la merde, j'ai découvert après enquête qu'elle s'était foutue elle même dans la merde ! Quand on achète des sextoys à 50 € et qu'on jette à la poubelle des portables en état de marche acheté 300 € trois piges plus tôt, on ne mérite pas ma protection.

Oui Niort s'est considérablement amélioré sur certains quartiers. Je poursuivrai mon inspection certaines autres nuits.

Bien sur y'a encore des andouilles qu'en mettent trop, qui ne savent pas compacter. Mais dans mon immeuble aussi, ils ne savent ni ne veulent compacter. C'est moi qui veille au grain pour pas que ça dégueule.

Pourtant pas difficile d'aplatir une boite de conserve bon Dieu ! Celle là je l'ai récupérée à trainer, pour ça qu'elle n'est pas propre. Je me suis déjà exprimé sur l'art et la manière.

Bon, y'en a aussi qui pourraient un peu penser aux piétons... Y'a pas intérêt la nuit à avoir du mal à marcher et être mal voyant en même temps. Mais mon impression générale de cette nuit est bonne. Au point que j'ai pris sur moi de protéger un gus. Parce que je me demande si il ne s'est pas fait faire maron par un voisin.  J'explique : vous vous doutez bien qu'en deux heures de maraude, à pince, je ne m'amuse pas à soulever tous les couvercles de poubelles. D'ailleurs quand elles sont bien rangées, bien fermées, je ne m'en occupe pas. Comme je l'ai dit sur mon autre blog, je suis un tantinet extrasensoriel. Ceci explique cela. En plein mitan d'une banale rue du quartier, aux poubelles très bien rangées, j'avise une grosse poubelle à emballage bien rangée. Intuition, je lève le couvercle en me disant qu'elle était suspecte. Elle n'avait rien d'anormal extérieurement. Et dedans, ben les emballages étaient bien rangés, bien compactés, ce qui est rare à Niort. Bouteilles plastiques aplaties, de même les boites de métal ou de carton. Y'avait encore beaucoup de place. Mais voilà... Cette place avait été comblée par un gros truc qu'avait rien à foutre là. Une chose dont je n'ai absolument pas besoin et, vu l'état, dont la place eût été à Emmaüs où dans un vide-grenier. Ceci dit j'ai pas embarqué pour la thune : si je vends, j'en tirerai deux balles, peut-être trois maxi, hein ? Pas ça qui me sortira de la merde on est d'accord ? Non, j'ai juste fait pour rendre service au mec parce que je pense qu'il n'est pas coupable. Mais je vais le surveiller lui, et les environs, vous cassez pas la tête. Quand ma raison aura confirmé mon intuition, j'aviserai.

Voyez vous c'est ce que je crains : que quand on paiera au poids ; comme c'est je crois en projet ; la taxe des ordures ménagères, y'ai des andouilles pour larguer leur merde chez les autres comme je l'ai évoqué au paragraphe précèdent. Et je me demande comment je ferai en immeuble collectif, mézigue, dont les voisins sont des consommateurs outranciers, qu'ont pas encore compris que les boites carton de Mac'do se mettent aux emballages par exemple. Je finirai par signer mes ordures moi ! Et puis je crains aussi que les dépôts sauvages se multiplient. la photo ci-dessus date de quelques jours. On va quand même pas faire un prélèvement ADN sur un vieux matelas si ? Notez que ça au pied d'une des plus belles églises de Niort, c'est vraiment con !

Ceci sans parler des énigmes, comme ces deux choses que j'ai pas touchées, photographiées samedi dernier. Y'avait eu le coup du bénard y'a quelque temps, maintenant c'est le coup du slibard et des chaussettes. Nom de Dieu, y'en a qui jouent au petit train en pleine rue et qu'oublient de se resaper ou quoi ? Ca m'inquiète d'autant plus que c'est près d'une aire de jeux d'enfants.

Pis les glandouilles qui savent pas que le rebord d'un container à verre c'est pas fait pour recycler les piles.

Tout de même, y'a du progrès mais y'en a encore à faire. Au prochain numéro de "Y'a du progrès", je vous dirai comment j'ai constaté que ce ne sont pas nécessairement les plus instruits qui trient correctement, et en quoi des malheureux du sous sol ; pour raffariner à la mode d'un ancien leader de la région si cher encore aux coeur de certains ; veillent consciencieusement à ne pas souiller leur ville.