En un seul week-end (1)
Le recyclage n'est pas dans les têtes bien formatées des téléspectateurs laïcs moyens et le résultat en bout de chaine, ça doit être coton à mon avis. D'ailleurs je le sais puisque sur la quantitée collectée seule une petite partie est réellement recyclée, le reste est irrécupérable par la faute de l'usager qui fait à peu près n'importe quoi, s'en fout, et t'engueule quand tu lui dit quelque chose. Je pense à mes voisins immédiats en particulier. Mais y'a pas qu'eux. Ils ont beau jeu de dire "tout le monde fait comme ça". (j'ai des enregistrements sonores - adresse à l'attention d'un abruti par l'alcool [et la moquette] qui croit ne pas avoir de témoins)
Voilà un exemple de ce dont je parle : le monsieur il va au container, très bien... Il nous a dit que la déchetterie c'était à vingt minutes aller retour (la belle affaire : c'est quoi vingt misérables minutes dans une vie ?) alors il préférait venir là... Ben oui mais voilà... Les boutanches elles sont cradingues, passe encore, mais surtout : y'a les collerettes et les bouchons. Ce n'est pas le même point de fusion. Résultat des courses, dans le matériau qui résultera du retraitement, des tas d'impuretés. Quand y'en a beaucoup c'est irrécupérable et jeté parce que ça coûte trop cher à épurer. Fondre une fournée pour la jeter c'est un surcoût considérable qui se répercute ensuite sur nos taxes d'ordures ménagères. L'industriel facturant son manque à gagner aux collectivités.
Mais y'a plus idiot encore... C'est quand tu débarque au
pied du container et que c'est comme ça...
Un dépôt sauvage consciencieux. Notons que j'ai discuté avec un monsieur venu apporter ses emballages papiers etc... Je lui ai expliqué que j'étais le reporter de Canal Décharge et ce que je faisais. Un bon point pour ce monsieur à l'accent étranger qui a correctement mis où il fallait ce qu'il avait à jeter. Sauf le papier qu'il m'a dit vouloir emmener à la déchetterie de Beauvoir-sur-Niort dont il m'a fait une apologie dithyrambique. Je lui avais proposé de m'en charger de son papier puisque le container était plein à la gueule et que je devais nettoyer ce dépôt là, il n'a pas voulu me surcharger de boulot. Un citoyen... C'est rare.
Y'avait ça aussi...
Nous sommes ici
Tout est très bien expliqué pourtant...
Comme il se doit
Après notre passage c'était nickel... Je parle ici du 1° mai vers la mi-journée... On voit que le conteneur déborde un peu, mais on l'a un peu débourré en fait : y'avait de l'emballage avec le papier... On a fait un tri superficiel, juste pour dire ça prendra pas trop la flotte. Parce que ça aussi ça contribue à des surcoûts de retraitement. Mais c'est surtout pour ce que les riverains aient vue sur un lieu propre. Et puis c'est près d'un cimetière, alors un peu de respect merde !
voilà, partiellement l'intérieur du carton du bas du premier tas que j'évoquais plus haut, toujours au même endroit. Mme M.C. qui n'habite pas très très loin n'avait tout simplement, selon l'expression con-sacrée des sacrés-cons "pas envie de se faire chier". (j'ai son nom, son adresse)... Sous le papier j'ai trouvé un sac poubelle noir aussi...
Et dedans y'avait ça !
Elle a les moyens nom de Dieu ! Bon, le pain étant propre il servira aux poules d'un mec de ma connaissance....
Ou à ses chiens suivant son humeur...
Remarquez que la journée avait bien commencé hein ? Ca c'est sur le parking au moment de prendre notre tas de ferraille. On l'a mis à la poubelle à trois mètres exactement (j'ai compté 3 pas). Il s'agit d'une poubelle publique.
Et le dépot sauvage, ce qu'on en a fait ? Ce sera l'objet de la prochaine publication. Où on verra que les gens se foutent vraiment de payer des taxes et du mal que des employés apointés se donnent pour eux. Personnellement je préfèrerais que les agents municipaux passent leur temps à améliorer la ville, à l'embellir, plutôt qu'à ramasser les merdes des déguelasses... Mais apparemment, comme dit mon voisin immédiat : "faut j'aille me faire soigner"... Il verra ce glandu ce qu'y l'attends lui, mais bon... (oui, c'est aussi une histoire de dégueulasses : mes voisins immédiats sont de gros, gros dégueulasses qui se foutent du tiers comme du quart)... La guerre est déclarée et ils n'ont pas idée de ce que je puis à leur encontre en dépit de la molesse niortaise. Ca sera traité dans d'autres papiers à venir ça... Patience...