Des escales et des curiosités...
Notre dernière virée nous a amené à faire escale à Thouars (79). Nous avons aprécié son immense marché, très aéré, y compris sous les halles, au contraire de Niort où tout est frileusement ressérré de crainte qu'on aie l'impression de vide... Et c'est la cohue des chalands. De nombreux producteurs bio vendent sur place, très sympas et abordables. Y'a aussi de l'arnaque, mais pas chez les bios... Je vous déconseille tout particulièrement le marchand d'olives du côté de écofrais qui fait face au marché (allée de gauche quand on fait face aux halles) : trois fois trop cher par rapport à ce que je me procure... en bio ! Et lui ne l'est pas ! Au chapitre non bio et particulièrement sympa sous les halles fromagerie Delaitre. L'accueil général est agréable à de rares exceptions près.
Là c'est dans la supérette dont je parlais plus haut et j'ai été scié : c'est la première fois que je vois un gus piquer un roupillon près des caisses !
Au chapitre propreté ça a l'air pas mieux que chez nous ; j'ai une dizaine de photos du genre... Où j'ai tout de même moins vu de canettes à traîner qu'à Niort, voire... pas du tout (sauf deux dans une benne à déchets verts à ciel ouvert) J'ai laissé en l'état, c'est en centre-ville... Et puis zut ! Bien assez de ce qu'on a trouvé en campagne. Beaucoup moins que par chez nous. Mais bon, on a 500 kms au compteur alors du coup, on a tout de même rempli un sac poubelle de cent litres (parce qu'on est tombé sur un point particulièrement gratiné en canettes)
On trouve des déchets partout. Cette bâche au mitan de nulle part...
Pas loin de la précèdente ce machin... et, devinez ce que c'est ?
Un morceau de feuille qui sert à fabriquer des emballages de produit vendu en magasin diétérique et bio ! J'en avais vu des échantillons trois jours plus tôt à Espace bio 79 où j'étais passé prendre quelques céréales pour le voyage. Décidément... Même eux contribuent à la plastification de la planète. (Voir par exemple mon papier : pétition contre la plastification des océans et aussi DÉCHETS EN MER, ÇA SUFFIT ! sur ce même blog) - Ca on a embarqué.
Dans ce domaine des rejets plastiques, il y a les rejets accidentels dûs à la négligence ou même aux aléas... Et puis il y a les déchets volontaires dûs à la bêtise et l'infantilisme... J'ai mainte fois dénoncé toutes boites, poches et bouteilles balancées inconsidérément dans la nature. Mais je ne parle pas assez des ballons que de nos jours on largue dans l'atmosphère par centaines, par milliers, à tous propos et pour n'importe quoi, qui vont atterrir n'importe où et ont le même impact que les poches plastiques. Les liens donnés ci-dessus sont édifiants sur le sujet.
J'évoque cela parce que, lors d'une pause photo, j'ai trouvé ce truc là... C'est vraiment pas de bol pour les tourtereaux que leur baballe aie atterrit en lambeaux entre les pattes de l'animateur de Canal Décharge
Ho non, je ne vais pas les engueuler, juste leur envoyer un lien ou deux qui leur aprendrons peut-être à réfléchir... J'ESPERE ! Ce qui est comique, c'est que j'ai trouvé ça EXACTEMENT deux mois jour pour jour après son lancement. A mon avis : il n'est pas allé loin.
Au départ, c'est ça que je voulais photographier...
J'ai aussi ramassé une poche plastique sur place... C'est bien la preuve que l'océan de plastique dépend de chacun d'entre nous ; sujet que j'ai évoqué dans mon papier Malédiction humaine en référence à l'excellent documentaire "la malédiction du plastique" dont je donne un extrait.
Dans le domaine des plastiques à tous les étages j'ai rencontré une haie paillée sans plastique du coté de Moutier ; la preuve que c'est possible. mais alors pourquoi utiliser des filets en plastique ? Cet impact du paillage je l'ai évoqué dans : Un peu de jugeote Bon Dieu !
Le paillage est fait en BRF ou Bois Raméal Fragmenté qui favorise le développement d'humus qui permet de limiter, voire de supprimer, le labour, les apports d'engrais et l'irrigation.
En utilisant des branches fraîchement broyées et répandues rapidement au sol, une pédofaune et une pédoflore vont s'installer et ainsi reproduire les mêmes mécanismes que la forêt, laquelle est autosuffisante. Les BRF sont considérés comme des aggradants (on parle alors d'aggradation à l'inverse de dégradation) et présentent donc un matériau de premier choix pour restaurer les sols épuisés. Cette photo nous prouve que les prises de consciences sont laborieuses : on réalise la nécessité de restaurer l'humus, mais on ne percute pas l'impact du plastique sur la faune et les écosystèmes...
Non c'est pas une araignée que j'ai au plafond (encore que...) C'est une coccinelle...