Coupe de fiel
Voilà ce qui me fout les boules, cet endroit c'est celui là dont je parle dans Les charmes de notre royaume le 3 avril dernier. Entre temps le tas avait doublé, je n'ai pas pu ré-intervenir... dommage d'ailleurs, y'avait un joli miroir qui m'aurait bien plus. Y'a pas 48 h que les services municipaux ont nettoyé quand j'ai fait la photo ci-dessus. Grave quand même ! Quand je dis qu'il faut saquer. Comme d'hab' j'ai limité les dégâts mais pas pu tout faire. La ferraille je l'ai laissée : pour le moment j'ai de quoi remplir à la gueule la bagnole et vu que je ne puis pas rouler ces temps ci, j'avais pas envie d'encombrer mon local. De toute façon ça servirai à quoi ? Faudrait que les lieux soient maintenus impec pendant quelques mois pour que ce soit enfin respecté. Par contre j'ai embarqué le cabas d'emballages : ça j'ai pas besoin de bagnole pour mettre au recyclage, et ça me fera un contenant gratos de plus pour entreposer des machins. Oui, j'me le garde. Ce que je veux souligner ici c'est le j'men foutrisme volontaire. Vous n'allez pas me faire croire qu'ils ont amené tout ça à pied peut-être ? Ça coûtait quoi d'aller jusqu'à Mendes France déchetterie en bagnole ? Un litre d'essence ? Même pas avec une petite comme la mienne, aller-retour. Et du coup suffit de faire les courses dans la foulée, y'a la Coop bio, le Leclerc et Leader Price à proximité, sans compter Géant et plein d'autres magasins. Y'a même plusieurs cafèt (y compris une bio) : on peu en profiter pour se casser une dalle sans avoir à faire la bouffe pour une fois. Tout pour le même prix couillon ! C'est donc bien une VOLONTE de se foutre du monde et pateauger dans la merde. Que chez vous vous aimiez ça : ça vous regarde... mais n'obligez pas les autres !
Itou pour ces pieuvres et ventouses dont je parlais dans mes précédents papiers. A l'heure où y'en avait une qui squattait devant chez moi, voilà à quoi ressemblait le parking à moins de cinquante mètres ! Et là, hein, si le mec a pas payé, il a la contredanse assurée dans le quart d'heure... Mais pousser jusque dans la rue d'à coté pour voir si y'a des gougnafier, ça y'a pas de danger tiens ! Surtout que si on est là de façon permanente, domicile ou travail, on peut s'abonner pour pas cher aux places payantes.
J'avais dit dans une publication précédente qu'il n'y avait plus d'abonnés depuis que nous avions décroché pour cause de garage : rendons justice à la vérité, j'ai fini par en dénicher un, tout de même. 150 euros à l'année, payable mensuellement, trimestriellement, semestriellement, annuellement, au choix. Sans limitation de durée et sans obligation d'engagement au delà de ce qu'on a réglé. C'est pas à la portée du premier salaire venu ? Dites ? Et si on a une amende par erreur, faut faire comme moi : contester immédiatement sans la payer. Pas bien compliqué. D'ailleur si le parking était squatté par des abonnés en pagaïe les agents feraient un peu plus gaffe je crois. Feignantise et pingrerie mal placées sont les mamelles de vos déficits. Vous ne l'avez donc pas pigé ? Parce que pour revenir aux ordures du début du papier, qui croyez vous qui paie les employés qui ont un surcroît de travail, et donc de salaire ? Vous et moi. Alors vous peut-être mais moi, j'en ai marre !