Au hasard des bouteilles et d'un Tweet
Je venais, quelques plombes plus tôt, de ramasser cette boutanche à traîner sur le parking dit "du moulin du milieu" qu'elle ornait de son auguste présence, contribuant au charme de notre "cadre de vie" honoré d'un éminent trophée... (si si c'est vrai)...
«50% des bouteilles en plastique partent dans la mauvaise poubelle Recyclez-les ce sera un gisement de ressources économiques considérable »
— Rêv de Presse (@Rev_de_Presse) October 26, 2013
Quand voilà t'y pas qu'au cours d'une brève navigation sur tweeter je tombe en arrêt sur le message plein de bonne volonté d'un pote soucieux de l'avenir de la planète... Je lui donne le lien de ce blog, qu'il connait déjà, tout en me disant en aparté :
"- Sur ce coup là comme sur beaucoup d'autres c'est vachement bien ce que tu fais mon frangin, mais tu te fous le didi dans les mirettes jusqu'au coude pov'chéri. Si les gens se contentaient de se gourer, volontairement ou non, de poubelle, y'aurait qu'à demi-mal ". Parce que la bouteille là, en début de papier, ce n'est qu'un exemple d'entrée en matière et on ne va pas sortir du sujet, on se cantonnera aux bouteilles recyclables de plastique.
Voici ci-dessus ma collecte hebdomadaire en deux photos cliquables pour agrandir. Je n'ai pas été chercher ça dans les poubelles : ce n'est pas mon genre, ça servirait à quoi d'abord ? Je vous fais remarquer en premier lieu que toutes sont aplaties avec le pied pour tenir moins de place ; les cabas sont de la taille d'un de marque "Carrefour" ; en deuxième lieu que je n'ai pas consommé ces bouteilles : je n'aurai pas les moyens d'acheter tout ça. Pour les deux-sèvriens et picto-charentais qui passeraient par là je souligne que ce ramassage s'est fait hors du circuit du marathon de dimanche dernier sur lequel je n'ai fait qu'un tout petit bout que j'ai même totalement oublié de photographier ( ça arrive, oui). En fait dimanche, je n'étais pas seul en opération, je m'étais joint à un compagnon ; naufragé de la vie parti biffer qui a pensé qu'à deux on serait plus en sécurité. Ceci explique que l'appareil est resté planqué sous ma veste. Tout de même, sur une borne que j'ai écumée, j'ai récolté des bouteilles entamées de quoi remplir un seau, ce qui m'a économisé une chasse d'eau. Mais hors ce jour exceptionnel, et j'y ai déjà fait allusion, on constate encore une fois combien la comprenoire commune est bouchée à l'émeri.
De toute façon, l'idée même de recyclage chez certains hein ? La photo ci-dessus en est l'expression parfaite : un spectacle commun alors même que la mairie a mis en place un système d'enlèvement gratuit des encombrants à domicile. Quant à la décharge derrière, elle a encore grossi depuis jeudi où j'ai fait la précédente photo de l'endroit publiée à titre d'illustration dans mon précédent papier. Nous ne sortons pas du sujet puisque comme vous pouvez l'apercevoir il y a de nombreuses bouteilles plastiques. Les décharges au sol sont interdites et en principe verbalisées, mais celle ci y est depuis plusieurs semaines, la photo que j'ai publiée étant la quatrième que je fais et si on me gonfle trop je publierai tout. Vous voudriez après ça que j'ai de l'indulgence ? Que je ne parle pas de dégueulasses niortais ? Ben y sont quoi les gens qui font ça dites ? On n'est pas à Pékin ou Los Angeles non plus qu'à Paname ici hein ? Et la faune du quartier je la connais bien. Cours Saint Marc c'est à cinq cent mètres de chez moi, même pas. Je pourrais publier des photos de la colline Saint André ou autre part, certes, j'en ai, mais j'ai déjà de la matière rien qu'en traversant la rue d'en face alors hein ? Et je vais me concentrer sur Niort maintenant, on m'y a forcé. Sabotage de la bagnole. Après un contrôle technique obtenu avec retard grâce à une aide inespérée pour que les freins qui la condamnait soient restaurés (mâchoire), elle ne démarre plus, une semaine après contrôle, alors même que l'allumage est neuf, la batterie et les bougies récentes, et n'a roulé que trente bornes depuis. J'en reparlerai... Seulement, si je continuerais à nettoyer des décharges, il fort probable que je ne touche pas aux endroits qui comme ici sont des cloaques récurrents. J'attaquerai plus volontiers les quartiers habituellement propres afin de rendre service aux bons citoyens et aux ouvriers de la ville tout à la fois. Pas servir gratos les merdeux non ? Mes cibles seront justement le facile à traiter comme les bouteilles. On va s'amuser. Il ne fallait pas me clouer à Niort, il ne fallait pas... Parce qu'avec une voiture je file dans la nature et mes interventions sont moins ciblées. Là on va voir la ville dans un miroir. Même si elle n'est pas seule ainsi. Je suis convaincu qu'une majorité de nos contemporains sont complètement à coté des enjeux et ne réalisent pas l'impact du plastique sur notre avenir. C'est de Niort que je parlerai parce que je n'habite pas Lyon ou Bruxelles ! Et si un jour Niort devient exemplaire, je serai le premier à le dire ! Parole ! Croix de merde, croix de chiottes, si je mens je vais en fosse septique.