Désolation
Heureusement qu'il y a des fleurs comme je dis si souvent. Je nous ai fait un petit bouquet avec des fleurs jetées pour égayer un peu notre boui-bouis, dans un vase de récup (ça remonte à pas mal d'années déjà). J'ai refais une virée dehors en dépit de la pluie et la désolation d'après fêtes valait celle des jours précédents. Quand les lumières s'éteignent ça me fait penser à une vieille chanson de Fugain...
« …/...Quand s'éteignent les lumières,
Quand le théâtre
S'arrête de battre,
Le coeur de Pierrot s'arrête
Quand meurt la fête
Des projecteurs.../... »
[Michel Fugain
QUAND LES LUMIÈRES...
Paroles: C. Lemesle, 1977 ]
Encore un Michel.
Encore en vie lui je crois. On a perdu deux symboles de ma jeunesse ces jours ci et ça m'attriste forcément même si au fond, vu ce qu'a dû souffrir Michel Delpech, je suis soulagé en même temps. Si vous ne savez pas comprendre ça, c'est que vous n'avez jamais tenu la main d'un mourant de longue maladie. Moi si... 2015 avait commencé dans l'effroi, 2016 se teinte de deuils...La lame XIII du Tarot que j'ai évoquée quelques temps avant sur FB ? N'importe comment elle est toujours à l’œuvre celle-là, comme une sentence ultime mais on n'y prends garde que quand elle vous touche au cœur. Comme un cheveux sur la soupe, comme la lame adversaire abattue sur un jeu falsifié pour donner l'illusion du bonheur au consultant. Les temps sont durs pour les Michel ces temps-ci, et si j'y passe aussi, j'aurais au moins, j'espère, quelques vacances qui me feront oublier l'inconscience humaine.
« L’être humain perd sa santé à gagner de l’argent puis il perd son argent à se refaire une santé. Il pense au futur au point d’oublier le présent de sorte qu’il ne vit ni dans le passé ni dans le futur. Finalement, il vit comme s’il n’allait jamais mourir et il vit comme s’il n’avait jamais vécu. »
Aurait dit le Daïla Lama... Et dans cet intervalle, il gaspille des ressources.
La désolation d'après fêtes disais-je... Que foutait une chaise de bureau en bon état sous la pluie sur un parking public quasi désert à quatre plombes du mat' ? Une fois sèche elle sera bien plus confortable que celle que j'ai actuellement dont l'assise part en couille et me fait mal au cul.
Et un cabas de bouffe à traîner, y'avait pas que ça, et encore... Je n'ai gardé que ce qui est consommable... Des dates de péremption qui vont de fin 2016 à 2017... Les yaourts c'est plus proche mais ils ne m'ont pas rendus malade, ça serait déjà fait tant j'ai les tripes fragiles. Y'en avait 8 comme ça !(j'enai encore) La crème non plus ne m'a pas rendu malade... J'en ai foutu une grosse cuiller dans mon thé... Y'a bien longtemps que je n'avais pu, mais ça me désespère en même temps de voir ça. Si on n'arrive pas à faire piger la base aux gens, comment leur faire appréhender des problèmes plus vastes ? A portée planétaire ? J'ai l'impression de surfer parmi des aliénés qui préfèrent gober des rumeurs, colporter des ragots, et déverser leur haine sur n'importe quoi plutôt que réfléchir...
#Santé: Une avancée prometteuse , la greffe de neurones est désormais possible.. https://t.co/4LCgvxgCah via @LExpress
— J. Garriaud-Maylam ن (@senateurJGM) 3 Janvier 2016
Les scientifiques viennent de réussir la greffe de neurones. Je ne sais pas jusqu'où ça peut être négatif ou positif, tout dépends l'usage qui en est fait et comment peut vivre normalement le bénéficiaire ensuite sans développer de rejet aux conséquences graves. Immanquablement ça m'a rappelé une BD de ma jeunesse : « Cosmos an 2200 » co-signée par Claude Vaincourt et Jacques Bergier. Dans un chapitre le professeur fou Zavtra se servait de cette technique pour manipuler les hommes et créer des esclaves afin de conquérir le pouvoir, cette obsession de tous les mégalomanes. En même temps je me dis que si y'en a qu'en ont en rab' ça pourrait servir à quelques-uns qui visiblement n'ont qu'un petit pois dans la caboche.
N'importe comment nos décideurs ne sont pas en reste. J'ai souvent souligné combien, quand on prétends intervenir sur la nature on fait autant de bêtises qu'il est possible d'en faire et aussi comment nombre de prétendues solutions sont pire que le mal.
Les produits chimiques déversés en 2010 pour disperser le pétrole ont supprimé des bactéries naturellement... dévoreuses de pétrole
Posté par Sciences et Avenir sur lundi 4 janvier 2016
On vient encore de décrocher la palme. Les produits chimiques déversés en 2010 pour disperser le pétrole ont supprimé des bactéries naturellement... dévoreuses de pétrole. Avec des remèdes pareils, on n'est pas prêt de voir le bout du tunnel qui nous mène tout droit à la mort de la planète et par rétroaction la nôtre. Je plains les quelques générations futures, s'il y en a, de ce qu'elles vont avoir à gérer. Déjà, nous, héritons de terres empoisonnées par les générations précédentes ; on en parle peu ; toutes pollutions de nos industries lourdes qui n'ont jamais été gérées, les fûts nucléaires jetés en mer ou les résidus de la guerre de 14-18 par exemple... Demain ce sera pire ! L'homme n'étant pas capable de gérer son Noël, ni même son frigo,comment pourrait-il gérer sa planète ?