En quête de sens
En quête de sens dans un monde en quête d'essence. C'est tout ce qui me distancie du monde ou même l'homme est une marchandise jetable après usage. Le plastique c'est fantastique chantait au début des années 90 je ne sais plus quel abruti qui contribuait sans s'en rendre compte à cirer la planche du monde d'inconscience et d’inconséquence où nous sommes. Le plastique omnichiant, omnipotent et omniprésent qui achève la Terre de plus en plus vite. Même les plastiques de substitution à base de maïs en contiennent, et ils représentent une portion congrue par rapport à la masse globale. Encore nécessitent-ils pour leur fabrication une quantité phénoménale de pétrole et de nucléaire auxquels nous sommes asservis. Il faut prendre en compte les usines, mais aussi les transports et la production. Le maïs s'est substitué à la production alimentaire et nécessite autant d'épuisement des nappes phréatiques, de pétrole pour lequel les grands s'étripent par terrorismes interposés que d'intrants chimiques et mortifères, perturbateurs endocriniens et autres... Cela accouche d'un monde où il faudrait avoir honte et cacher qu'on est en quête de sens. Sauf à brasser des billevesées New-âgistes qui, elles, ont un formidable succès en ce qu'elles ne dérangent pas l'avortement des valeurs dans lequel marine l'humanité. Publies donc des ramassis de conneries promettant une ère du Verseau imaginée par des occultistes de comptoir, voire de tout à l'égout, et là t'auras du succès, drainant à toi tous les frapadingues, mythomanes et imbus d'eux mêmes qui n'ont pas pigé que la vraie spiritualité se passe de spectaculaire et consiste à se recueillir et s'abandonner à la Grâce.
C'est pour ça aussi que je n'écris plus guère en public... Je ne changerais rien à rien, je suis dans la merde jusqu'au cou qui plus est, et surtout malade. Il y a moins devant qu'il n'y a derrière. N'ayant jamais influencé quoi que ce soit et la Terre étant comme moi foutue ; du moins le Terre telle que nous l'avons connue... A quoi bon au fond ?
Voilà, je vous balance quelques captures d'écrans qui auront le mérite de perdurer tant que le présent blog existera ; au contraire des liens qui ont tendance à disparaître au grès d'aléas aussi nombreux qu'aléatoires. Émanant de médias qui n'ont aucune vue millénariste ou mystique, on peut considérer leurs positions comme froide et exempte des déformations qu'on me prête en raison de mes convictions. Cet état de fait, je l'ai envisagé, comme je l'ai dit à la Nouvelle République quand ils m'ont interviewé il y a dix ans à peu près, dès mon plus jeune âge. La terre recouverte de plastique était mon cauchemar il y a 50 ans !! Vous comprenez pourquoi je suis découragé relativement au destin matériel de la Terre ? Il n'y a pas que le plastique ! Tout récemment, un gugusse, pourtant adversaire de la bio (!) mais assez pointu en agro-chimie, m'a bonni que les pesticides avaient une rémanence d'une cinquantaine d'années ! Vous imaginez ce qu'on peut avaler en doses cumulées après ça ? Notre conversation résultait du scandale d'analyses ayant révélé des traces plus importantes dans les carottes de bio c'bon que chez Lidl... Tout à fait entre nous, je pense que c'est probable, mais pas certain. Aucune occasion de torpiller la bio, surtout la vraie, n'est manquée par les médias et les organisations consuméristes. En même temps, des tricheurs en bio, ça existe depuis des décennies, j'en ai personnellement connus. Y compris chez les puristes biodynamistes. Enfin, bio C' bon, je ne sais pas trop dans quelle poubelle de l'ANPE ils recrutent leur personnel J'aurais toute un flopée d'annecdotes locales qui me sont parvenues. En même temps, c'est Niort hein ? Faut pas trop en demander
On parle beaucoup d'écologie mais c'est juste un coup de peinture très superficiel ; le mal est très profond, et l'idée est surtout un tremplin à la commercialisation, la consommation, et la production de déchets conséquents. Tenez, un exemple entre mille ; j'y pense parce que ma chérie a donné un lot de stylos que j'avais récupérés à un commerçant qui nous avais fait spontanément un cadeau. Sur ce point je tiens à faire chier les fachos qui visitent mes pages : le monsieur est musulman, très respectueux des précepte alimentaire, et pourtant il nous a fait un cadeau que lui même n'aurait jamais consommé Et donc voilà, il y a seulement 20 ans, il était possible lorsque un stylo Bic® était cassé, on glissait la bille dans un autre et basta ; accessoirement on changeait le bouchon du bout qui signalait la couleur. De nos jours la bille est sertie et soudée au tube, on ne peut plus les interchanger, de même que le bouchon qui est soudé. Je me suis essayé, même au canif, c'est impossible à séparer sans abîmer. Y'a guère que le capuchon, qui d'ailleurs tient moins bien qu'autrefois, qui peut être interchangeable. Pas assez que la masse du populo jette des tonnes de stylos non terminés, voire pas entamés ! On peut se plaindre des déchets plastique après ça ! Un exemple de pratique parmi mille autres... Autrefois on démontait une douille de lampe à volonté, avec trois cassées on en faisait une et basta. Maintenant, quand ta douille est clippée, si y'a un sos, ce n'est plus démontable, faut tout changer, et donc racheter... Etc... On peut jacter écologie après ça !
Ajoutons à ça tous les abrutis qui jettent n'importe quoi n'importe où... Comme la poufiasse qui bouffait une barre de céréales l'autre soir, et a jeté l'emballage par terre pour suivre son sac à merde qui tirait sur la laisse et voulait pisser le long de la poubelle d'un troquet ; poubelle qui aurait dûe être rentrée à cette heure ; ce qu'elle a consciencieusement laissé faire. Scène ordinaire de la glauquitude quotidienne.
Je pourrais déblatérer des plombes comme ça, ça servirait à quoi ? Avant de boucler je vais vous coller un lien qui montre la splendide réalité... J'espère qu'il durera.
Il est grand temps de prendre pleinement conscience de l'état de la Terre ! Chacun de nous doit absolument se sentir concerné par cette situation qui ne peut plus durer, faute de quoi nous nous retrouverons tous un jour dans la même impasse. En ne respectant pas notre belle planète, c'est comme si nous ne ...
http://terrehap.fr
Si vous visitez la page ci dessus inclue, vous aurez un sommaire aperçu d'une réalité qui prouve que, décidément, non, ce n'est pas du pessimisme mon état d'esprit. Juste un regard sans fard sur le torrent du temps qui dans sa logique infernale nous précipite au néant dont nous avons meublé les consciences et les mécanismes productifs et consuméristes.
En conséquence de ça, je me replie dans ma bulle ; l'important n'est pas que la vie aie un sens ou pas ; ce qui compte c'est que j'y trouve un peu de paix. J'ai un panard chez Borniol, à plus ou moins brève échéance. Je me surprends chaque matin à être encore vivant d'ailleurs. Alors je décroche doucement sur la pointe des pieds, comme je l'ai dit sur FB. J'ai désindexé ce blog des moteurs de recherche ; ça me valait trop de déconvenues ; seuls les abonnés et les potes de FB et Tweeter pourront le trouver maintenant. Je censure tous ceux qui viennent m'engueuler. Sur les réseaux sociaux aussi d'ailleurs. Je ne vais même pas au bout de leur argumentation généralement. J'ai plus de temps à perdre à me disputer avec des imbéciles. J'ai trop de chagrin, trop de problèmes de santé et financiers. J'ai un petit PC portable qui me permet de poster de n'importe où, mais j'ai passé l'âge et le temps de la foi militante. Mon futur est ailleurs...