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12 novembre 2012

Vendre pour ne pas jeter ?

beckVendez d'occasion pour ne pas jeter. Conseil avisé qui maintenant se trouve même dans les journaux télévisés grand public, entre deux plages de pub pour inciter à consommer plus. Comique ! Et après on ira dire que c'est moi qui suis cynique. Faut-il encore que ce soit vendable... et surtout que des gens aient envie d'acheter. Si c'est un antiquaire ou Emmaüs qui vend, tout le monde trouve ça bien et à chaque jour d'ouverture où il y a des plages de temps libres pour la grande masse, c'est la ruée.
Ceci dit j'essaie de vendre aussi. Les vinyles par exemple. J'ai essayé de vendre celui ci-contre. Nous étions quelque-uns sur le créneau. Des pro faisaient des prix faramineux et des particuliers se trouvaient contraints de brader à des prix qui ne couvrent même pas l'envoi postal. Price-Minister par exemple. J'ai beau y avoir un espace de vente, il faut bien voir que ce sont des requins. Je vous renvoie à leurs tarifs pour vérification. On ne vous paie jamais les frais d'envoi à leur juste valeur, et quand vous déduisez le prix de votre carton, il ne vous reste souvent plus rien. Sans compter qu'ils paient souvent un mois après, voire un peu plus. Passons. Je m'étais donc positionné en petite annonce gratuite sur Ebay. Au contraire des annonces enchères, on n'a pas de frais, sauf d'envoi et de téléphone. J'ai vu des émissions selon lesquelles des gens "en vivent"... Ben voyons ! Aux enchères on ne sait jamais combien ça va se vendre... Quand vous avez déduits les frais, et ce que vous avez acheté l'objet, vous êtes de votre poche. La plupart des gens qui me disent "j'ai gagné de l'argent avec Ebay" ou "j'ai gagné de l'argent en vide-grenier", à moins que ce soit des choses qu'on leur ait données ou dont ils aient héritées, je ne vois pas comment ils ont pu gagner de l'argent !
Mais il y a pire. Il y a ceux qui s'acharnent sur vous de crainte que vous gagniez trois sous.
Ainsi moi, y'a des gens qui me poursuivent de leur vindicte et essaient systématiquement de me faire casser mes prix ou m'empêcher de vendre. Ca fait quelques années que ça dure. Y'a toujours des combines nouvelles mais je ne doute pas que ce soit les mêmes qui me contactent. J'ai une certaine mémoire des voix. Ainsi, j'avais mis plusieurs Jean de Bonnot en vente. On me téléphone pour me filer un vrai savon. C'était avant que je ne bloque définitivement les numéros cachés. J'étais fou de vouloir vendre à moitié prix de leur valeur réelle parait-il. Le type m'a harcelé pour que je brade au prix du livre de poche ! Je n'ai pas cédé, j'ai retiré les annonces et les ai remises plusieurs fois. Finalement c'est une copine qui les a achetés... Et les a revendus sur les quais à Paname. Quand je vous dis que dans la région les gens ne savent pas la valeur des choses. Mais revenons à notre disque. J'aurais aimé vendre localement. Mais c'est un type de région parisienne qui m'a contacté. Enfin, à ce qu'il a dit. Depuis un portable on peut prétendre n'importe quoi. Il m'a envoyé un courriel me demandant de le rappeler. Pas de danger qu'il me téléphone ! Vous voyez déjà, ça commence comme ça : on vous oblige à dépenser le prix de l'objet en téléphone. Sauf que là, il l'a eu dans l'os le couillon : Ma moitié venait de gagner 80 mn gratuites pour le prix de trois SMS. Pas de bol pour le mec qui voulait me faire perdre mon fric. J'ai appelé avec le GSM de ma moitié. Un quart d'heure pour m'entendre dire que le mec me recontacterait en me demandant de déposer le disque à un bureau de sa société à Niort. Seulement au bout de quinze jours, le mec il ne m'avait toujours pas contacté. S'il y avait tenu à son machin, il m'aurait recontacté. Je ne voulais pas l'envoyer par la poste sauf contraint et forcé : ça coûtait plus cher d'envoi que d'objet ! Pourtant, il était en très bon état. Mais moi, c'est un machin qui ne m'avait rien coûté. Résultat, comme j'en avais marre de voir ce truc qui ne m'avait pas passionné, et que je suis persuadé que le mec m'a joint uniquement pour me faire bouffer la baraque, comme tant d'autres, je l'ai retiré de la vente et refilé à Emmaüs. Ca contribuera à aider quelques compagnons ; eux vendent des trucs impossibles ; et surtout assurer le salaire très confortable des cadres. On est loin de l'Abbé Pierre de nos jours. J'en ai d'ailleurs retiré plusieurs en même temps qui ont suivi le même chemin.
La bonne stratégie n'est pas toujours de vendre. mais les "valeurs" formatées par le capitalisme veulent que si "on ne paie pas quelque chose" on perd sa "dignité" soi-disant. La notion de générosité, et plus encore de charité, et celle d'en bénéficier sont devenues honteuses. A tel point que sur "donnons.org" on ne donne souvent qu'aux riches. J'ai vu combien de fois des trucs intéressants ; je disais au gars que je ne pouvais pas venir le chercher pour cause de ma santé ou celle de la bagnole ou les deux. Systématiquement on préférait donner à quelqu'un disposant d'un véhicule pour se déplacer. Quand il s'agit de quelque chose d'assez gros, ça suppose une grosse voiture, donc du fric. Passons, en ce moment je ne cherche pas tellement des objets... Plutôt à vider les étagères. Et même en grand partie l'apparte pour foutre le camp de la carrée avec le minimum parce que j'ai plein de raisons qui nous emmèneraient trop loin. Et aussi récupérer quelques billes pour compenser mes ennuis matériels. A perte le plus souvent, comme je l'ai démontré.

DSCF0002Quand quelqu'un veut vraiment acheter, il ne tourne pas autour du pot pendant cent-sept ans. J'avais un matelas à vendre l'an dernier, j'ai vu des gens se déplacer à Niort depuis Asnières la Giraud en Charente Maritime après m'avoir téléphoné. Comme quoi, vous voyez bien que l'affaire du disque c'était pas clair. Idem pour les chaînes Hi-Fi. Je ne parle pas de celle-ci, qui est un vieux cosson qui n'a pour lui que l'esthétique, finalement bradé 4 euros... Non, une autre. Y'avait deux mois qu'elle traînait sur le Bon Coin qui me harcelait pour que je baisse le prix. Eux aussi, si on les écoutait, c'est tout juste si vous ne largueriez pas votre dernier écran plasma pour deux balles. Ils harcèlent aussi pour qu'on prenne l'option payante. Seulement ça vend pas mieux. Et si vous larguez cinquante euros, un truc que vous avez payé cent, et sur lequel vous banquez vingt euros minimum d'annonce, vous gagnez quoi ? Pour peu que vous soyez obligé de livrer... On va en reparler. On gagne quoi ?
La chaîne ça a été l'exemple de l'acheteur parfait sous tous rapports. Le type me téléphone, me demande à quelle heure il peut passer ; il débarque en sortant du taf et je lui propose de l'essayer, il n'a même pas voulu, il a payé cash, en liquide. Trente balles c'était pas bézef, mais c'est avec ça qu'on a bouffé la dernière quinzaine d'octobre. Seulement ne venez pas me dire que j'ai "gagné de l'argent". La Nouvelle République avait publié que je "vendais des trucs trouvés dans les poubelles", sans doute pour bien rebuter les acheteurs locaux. Sauf que, je ne fais pas les poubelles mais les décharges sauvages que je nettoie. Que ça coûte bien plus que ça rapporte (essence/ex, location d'un local aussi), et que ce que j'y ramasse est souvent bon pour la déchetterie ou les ordures. C'est bon aux USA que les déchetteries paient les cartons, bouteilles, canettes et autres ferrailles ramassés par des biffins. Mais la France est un pays de péteux qui méprisent ce genre d'activité. Que, même quand je trouve quelque-chose d'intéressant, je ne le vends pas systématiquement. C'est vrai, j'ai quelques "coups" hallucinants. Par exemple une soupière numérotée et signée du XVIII° siècle en porcelaine de Bohème. Je l'ai vendue au quart de ce que l'aurait vendu un antiquaire. En 2001 je crois. 80 €. Mais des coups comme ça, vous en trouvez un tous les dix ans. Et je ne compte pas les heures de boulot ! Elle était pleine de terre, au mitan d'un ramassis de bouteilles vides, de vieux papiers et de détritus. Vous imaginez le tri et les heures de nettoyage ? Non ? Vous voulez un dessin ? Sans compter un litre d'alcool pour désinfecter, et des bâtons d'encens pour chasser l'odeur de l'alcool. Sympa non ?

malleIl y a quelques années, j'ai essayé de fourguer cette malle ; je l'avais mise sur le Bon Coin. Elle me suivait depuis 1980. Une histoire à elle toute seule. J'ai trouvé preneur. Une fille qui n'avait pas de véhicule. Du coup je lui propose qu'on lui emmène. Seulement y'avait pas de place pour elle dans le véhicule dès lors que l'on chargeait la malle. Imaginez qu'entre chez nous et chez elle, le temps qu'on livre ; on a reçu une demi-douzaine d'appels et autant de sms de menace de porter plainte parce qu'on allait pas assez vite à son goût. Un coup à lui coller la malle et le fric sur la gueule. Depuis ce jour, je me méfie du Bon Coin. Ça s'est aggravé quelques mois plus tard : j'avais mis mon télescope en vente... On m'a menacé de mort parce que je voulais pas baisser mon prix. Alors vendre d'occase ? Vachement enthousiasmant !
Pourtant je persiste, mais pas sur le Bon Coin. Vendre aux niortais, après les deux aventures que je viens d'évoquer plus quelques autres, ça ne me dit rien qui vaille. Mais je ne vends pas pour ne pas jeter. C'est un mauvais calcul. Quand on veut "débarrasser" on a plus vite fait de louer un fourgon, ou charger sa bagnole à la gueule et débarquer dans une oeuvre caritative ou une déchetterie. La deuxième solution c'est jeter quand même et bien dommage pour des choses en bon état, fussent-elles d'occasion. Seulement la production pléthorique de neuf à bas prix dans des pays au personnel sous-payé dans des conditions proches de l'esclavage casse le marché de l'occasion. Les sites comme "Price-Minister" poussent le marché de l'occasion vers la baisse jusqu'à la nausée et l'immoral. Les antiquaires et brocanteurs ont obtenu qu'on ne puisse faire plus d'un vide grenier par an ; comme si, même en en faisant une douzaine on pouvait vraiment gagner quelque chose en bradant ce qu'on a acheté dix fois plus cher ! On vend même pas le prix qu'ils achèteraient eux ! Des requins immoraux. Je me souviens d'avoir failli me faire tuer, à Clion, lorsque j'ai retrouvé ma cithare à 300 €, je l'avais bradée 20 €. Ils disent "on a des charges on déclare tout"... Sauf qu'ils déclarent ce qu'ils veulent. Je n'ai JAMAIS en plusieurs décennies, vu un brocanteur me faire une facture détaillée quand il m'achetait quelque chose. Alors ensuite, sur le bouquin de compte ils marquent bien ce qu'ils veulent. Y'a jamais de preuves, à fortiori quand ils ont payé en espèces. Et s'ils vendent en espèces, ce qui est souvent le cas en vide grenier, ils inscrivent ce qu'ils veulent en prix de vente. Si y'a trente ou quarante pour cent qui passent à l'as à chaque bout, ça ne se voit pas.  Y'en a deux qui me l'ont expliqué complaisamment tant ils me croyaient stupide (j'entends encore Bernard LEVEQUE de Jonzac, me traiter d'imbécile).  Tandis que moi, si je vends, c'est un crime ! Combien de fois m'a-t-on dis que je n'avais pas le droit ? Combien de fois m'a-t-on dit que j'ai intérêt à tout déclarer aux impôts ? Sauf qu'en fait de bénéf, quand on a ôté les frais, ben reste pas bézef.
Non, vendre pour ne pas jeter n'est pas une solution. En ce qui me concerne, je persiste parce que ainsi je fais du vide pour pouvoir m'échapper léger quand j'aurais liquidé mon stock. Il y a aussi que ça m'occupe tout de même ; dans mon état de santé, ça évite d'avoir le sentiment d'être une machine juste bonne à bouffer et à chier. De temps en temps ça me récupère de quoi pas crever de faim aussi, mais ce n'est pas du bénéfice, c'est de la récupération d'argent perdu.
Il faut bien distinguer ces objets de mes opérations nettoyage de décharges. Ce n'est pas la même chose. Il est des biffins qui récupèrent dans les poubelles et vendent ; le pouvoir garant de l'obsolescence programmée par le capital leur fait la guerre ; ce n'est pas ma partie.
Je vais vous faire un aveu : ça me rebute. D'ailleurs les décharges sauvages, vos décharges, me rebutent tout autant. Je me botte le cul pour agir ! Oui, parce que je veux avoir des exemples pour ouvrir ma gueule. Le but initial était de faire honte aux dégueulasses locaux. Depuis, ce blog est devenu plus convivial quoique souvent toujours aussi ironique. Combien de fois ai-je vomi après une opération "tornade blanche" ? Ou pleuré ? Ou les deux ? Vous ne le saurez jamais. Mais c'est le dernier sens de ma vie : combattre la saleté.
Ne venez pas imaginer que je gagne du fric avec ça ! Récemment quelqu'un a manifesté sa solidarité matérielle avec "Canal Décharge" et c'est avec ça qu'on bouffe depuis deux ou trois jours... Ça n'était pas arrivé depuis.... Je ne sais pas mais ça se compte en mois. En quatre ans, quatre personnes, peut-être cinq, se sont montrées généreuses avec nos misères et ont contribuées aux frais de fonctionnement de notre action écologique. la dernière étant le plus généreuse au point que j'en suis resté sur le cul. Toutes ont reçu un petit quelque chose en récompense, ce n'est jamais complètement gratos. Le seul qu'a jamais rien eu c'est celui à qui j'avais envoyé un chèque pour son appareil photo et qui l'a jeté.

DSCN2511Ne jetez pas n'importe quoi n'importe où et j'arrêterai de vous prendre pour des dégueulasses. Vous cassez pas le bourrichon, je trouverai d'autres occupations... Ne jetez pas n'importe quoi dans vos poubelles et vous ne verrez pas des biffins essayer d'en tirer un ou deux euros sous les ponts de la Seine... et vous n'aurez pas la désagréable vision de ces pouilleux que vous méprisez. Mais n'essayez pas de leur vendre : ils n'ont pas les moyens d'acheter. Le jour où vous saurez donner ; alors peut-être certains manqueront-ils un peu moins, et peut-être que seront battus en brèche les pièges de l'obsolescence programmée et l'emprise du capital qui vous persuade que pour valoir quelque chose il faut impérativement avoir ce qui vient de sortir.
En ce qui me concerne, je vends parce que je n'ai guère la possibilité de faire autrement. Nous vivons mensuellement avec l'équivalent de l'argent de poche que vous donnez à votre gamin par semaine. Et pourtant il m'arrive de donner ! Et plus souvent qu'à mon tour ! J'ai parlé d'un disque au début du papier... Y'en avait une demi-douzaine avec lui... Y'avait aussi une TV avec, de récup elle, mais elle fonctionnait bien, et d'autres bricoles. J'ai fait ce don grâce à la générosité dont je parlais plus haut : j'ai profité de cette intervention providentielle pour garnir un peu le réservoir de notre épave et traîner tout ça à... Fontenay le Comte. Pas tout près mais je les aime bien là-bas, un peu comme ceux d'Asnières et ceux de Chatellerault, mais franchement c'était trop loin les deux autres. Je ne donne plus localement parce que j'ai été très mal accueilli. Je veux dire aux Emmaüs. J'en ai déjà parlé d'ailleurs, mais je ne sais plus où. Je n'y mets plus les pieds. Et comme un niortais a toujours raison surtout quand il a tort... Non je ne me considère toujours pas comme niortais. Je suis trop mal intégré pour ça. Je me vois mal fraterniser avec des gens qui jettent à plein tombereau un peu n'importe quoi n'importe où, c'est logique non ? Les écolos locaux, ce qui les préoccupe c'est le cannabis, le mariage homosexuel, la présence de leurs élus au gouvernement ou à l'assemblée ; les décharges sauvages, rien à foutre, que dalle ! J'aurais beaucoup à dire sur eux. Même ceux sensés s'occuper de biodiversité comme France Nature environnement. Il y a plusieurs années je les ai contactés pour qu'ils gèrent mon bois, abri d'espèces végétales et ornithologiques menacées, qui est devenu le terrain de jeux des chasseurs qui m'en chassent à coups de menaces et d'exactions. Pas eu de nouvelles. Ils avaient promis de me rappeler. Moi je me ruine pas en téléphone, surtout pour des niortais en raison des misères que j'ai subi dans leur ville. Par contre on a encaissé depuis plusieurs attaques de gens du cru. Et les plantations d'herbes aromatiques que j'y ai faites ont été ravagées au défoliant. Sympa. D'autres en ont profité pour piquer du bois sur pied. On s'étonne que j'en ai ras-le-bol ? On s'étonne de mon cynisme ?

PICT0073C'est la même mentalité qui anime ceux qui jettent n'importe quoi n'importe où et ne donneront jamais à un particulier pauvre : "faut pas qu'il en fasse commerce" ai-je entendu maintes fois (et qui est celle véhiculée dans "donons.org"). Cette mentalité soviétique qui veut traiter le pauvre comme une sous merde et contrôler tous ses gestes. Je reparlerai sans doute de ces "y'akafaucon" qui culpabilisent systématiquement le salaud de pauvre qui est forcément volontairement dans la merde et "parasite" les quelques subsides qu'on lui accorde pour ne pas crever (ça n'y suffit pas souvent) et qu'on voudrait contraindre à bosser en échange de ça (je lisais un con qui disait ça ce matin), VOLANT ainsi le travail d'un salarié payé au TARIF NORMAL (et déjà souvent insuffisant quand il s'agit de manuel). La solution à la con quoi : tu fais bosser un chômeur pour son alloc chômage misérable et fous ainsi au chômedu un mec qui était payé au smic ; Taré ! Et les travailleurs ne sont pas systématiquement interchangeables contrairement à l'idée fixe des imbéciles qui théorisent sans comprendre que chacun a des aptitudes particulières. Un vrai recyclage ne peut se faire que sur la base d'une FORMATION SOLIDE (pas un mini-stage à la con au rabais comme il y en a tant, trop) et en rapport avec les aptitudes physiques et mentale, mais aussi les choix et nécessités du bénéficiaire. Cette idée géniale de briser les couples par exemple en envoyant bosser à Lille un marseillais...  Il est vrai que le couple traditionnel, on sait bien que c'est de la merde, qu'il faut le condamner comme fasciste puisqu'il entrave l'exploitation du prolériat et sa mobilité de variable d'ajustement jetable après usage au même titre que n'importe quel objet. Qu'importe que deux personnes soient moins efficientes parce qu'elles se manquent l'une à l'autre du moment que la Bourse engrange ? Qu'importe que ce surcroit de stress leur fasse somatiser des maladies, elles n'ont qu'à avoir une mutuelle et engraisser les actionnaires hein ? Et la tendresse c'est quoi que ça hein ? Y'a le cul pour ça et ça y'en a partout, DSK nous l'a prouvé scientifiquement. Si ça tourne mal c'est juste un coup du Mossad vous diront les complotistes en attente de la fin du monde qu'ils appellent de leurs voeux et dont ils veulent charger à la fois les musulmans et les juifs, hypnotisés qu'ils sont par l'évangile de la peste brune édulcoré en millénarisme new-age.

calendrier_du6BL'alternative du beauf moyen dont les médias se font le relais n'est pas "Vendre pour ne pas jeter", elle est "Vendre ou jeter" tout connement. Vu la surabondance de biens médiocres neufs à bas prix en occident, vendre est souvent d'une rentabilité médiocre, voire coûteuse. Alors ça jette. Je ne compte plus les télévisions, les chaînes Hi-Fi, les GSM que j'ai récupérs en dépôts sauvages. Je ne vends pas : ce n'est pas rentable le plus souvent. Parce que y'en a qui fonctionnent oui ! Alors je donne ou j'utilise. Actuellement on a 5 GSM, y'en a qu'un qui sert. Voilà, encore des cadeaux à faire.
Pour beaucoup d'objets, donner est la seule option rentable. Et, voyez vous, si j'avais 50 000 € devant moi, je m'offrirais un fourgon, je le remplirais de tout ce qui m'encombre, et je porterais tout ça à des gens qui en ont besoin. Après, ben j'aménagerais l'arrière en couchette, et on se ferait la malle vers des horizons plus accueillants avec le fric qui resterait. Et si ça finit mal c'est pas grave puisque médicalement je suis condamné, de toute façon. Si j'en avais 500 000, je m'installerais dans une bicoque plus ou moins isolée avec un jardin à portée de guiboles ; parce que c'est aussi ça mon problème : ma mobilité est à géométrie variable suivant le temps, l'heure, le jour... et les caprices de la carcasse (surtout).
En attendant je bazarde quelques bouquins et bricoles qui n'intéressent personne... Ou quand ça intéresse, on me fait un enfant dans le dos. Témoin ce gars à qui j'envoie une de mes annonces sachant que le livre l'intéressait... et a acheté au concurrent. Laisse-béton, j'discute même plus, pas la peine.Vous pouvez trouver mes annonces ici :

MIKAEL1515

 

72240625

La statue aussi est à vendre... Elle a une histoire. La dernière fois que je l'ai raconté, ça m'a valu du mépris et de la méchanceté.

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Commentaires
M
Si c'est un particulier qui essaie de finir ses fins de mois difficiles l'acheteur, c'est pardonnable... Sinon, ben c'est la loi du pro qu'a tous les droits. Parce qu'en principe ils n'ont pas le droit de revendre sur le même vide-grenier. Bisous
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L
Salut, Michel. <br /> <br /> Petite histoire récente. A un vide-grenier parisien, une amie apporte des objets pour que leur vente revienne à sa cousine qui n'arrive pas à faire tourner sa boutique. Elle vend une chose 1 euro et... en faisant le tour du marché, la retrouve sur le stand de l'acheteuse à 6 euros !...<br /> <br /> Oui, parfois, on a vraiment envie de vomir.<br /> <br /> <br /> <br /> Je t'embrasse.
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La Lune
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