To be or not Toubib ?
On s'aime le temps d'un étourdissement ou tout le temps ; "Ah, je ris de me voir si belle en ce miroir" de Charles Gounod ou le"Miroir, Ô mon beau miroir, dis-moi qui est la plus belle!" de la belle-marâtre de Blanche Neige la pure innocente des frères Jacob et Wilhelm Grimm, ou la mare aux canards de Narcisse. On sème, avec parcimonie de crainte que l'autre en profite. Ca dure un soupir dans l'infini, à peine une virgule dans un paragraphe que l'on n'a pas écrit, mais on se figure l’éternité. On se voit jeune et plein de vie, on est déjà dans l'antichambre de l'après. Pas encore né et déjà crucifié.
˙ǝɹʇƎ sɐd ǝu no ǝɹʇƎ
Si nous n'étions point, la question du non être serait vide puisque la réalité se poursuivrait sans nous. La vie éphémère et si fragile est chevillée à s'accomplir au grès des métamorphoses tant qu'elle n'est pas anéantie par une cause supérieurement puissante ; l'homme par exemple. Avoir si peu d'importance dans la trame de la réalité est-elle la force qui pousse les bipèdes raisonnants à tout massacrer ? Au lieu d'aimer et partager ?
Bête immonde, le mépris dans une main, la haine dans l'autre. Je n'ouvre pas un baveux sans trouver une scène de crime, ou de guerre. Sans voir des enfants qui meurent, souffrent, sont mutilés. Sans voir que l'anéantissement de notre biotope par des inconscients a progressé.
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— Samuel ن (@Nephreta2013) 15 mars 2016
Et pendant ce temps le quidam moyen ajoute sa petite touche quotidienne... Pas une sortie sans que je ramasse une merde, jeté n'importe où par un crétin...
TOUS les jolis massifs de fleurs disposés pour notre agrément sont souillés par des connards ; absolument tous. J'ai ramassé cette bouteille et l'ai mise au container public à verre à 25 m de là. Ce n'est qu'un détail. Le même jour j'ai ramassé une demi-douzaine de canettes à trainer. Je ne suis sorti que deux heures ce jour là ! J'étais assez mal en point. Le temps d'un aller retour à NOZ qui avait une super promo de boisson bio à l'Aloe Vera (une des plantes magiques qui me maintien en vie) ; j'ai fait un stock de ce qui m'aurait coûté quatre fois plus cher Ca pèse lourd sur le budget, mais ratiboisé pour ratiboisé, autant que ce soit le lardfeuille plutôt que le bonhomme Quoique...
Et quand je parle de crétin... Ca fait combien d'années maintenant que les piles sont recyclées ? Je le faisais déjà à Melun en 1995... Hé bien j'en trouve toujours à trainer, partout et n'importe où. C'est par cabas entiers que j'en porte au recyclage.
Et les ballons, portés au fil du vent et des courants, qui comme les poches étouffent la faune aquatique, mais aussi des animaux terrestes... J'en ai parlé tant de fois...
Et le pain comme le reste de la nourriture, gaspillé..; C'est étrange, je n'en jette pas une miette moi. Comment font-ils ?
La poubelle du consommateur lambda est un cloaque... Miroir de son état mental...
¿ qıqno⊥ ʇou ɹo ǝq o⊥
On aurait bien besoin d'un toubib, pour la Terre, certes, mais d'abord pour l'humanité dont la santé mentale est sérieusement chancelante. Et pas seulement mentale. Un rapport de l’Organisation mondiale de la santé, publié mardi, estime qu’en 2012, quelque 12,6 millions de décès étaient à mettre notamment sur le compte de la «pollution de l’air, de l’eau et des sols, l’exposition à des substances chimiques, le changement climatique, et les rayons UV», qui provoquent une centaine de maladies ou de traumatismes chez les humains.
Près d'un quart (23%) des décès dans le monde découlent d'une cause liée à l'environnement au sens large. Un rapport de l'Organisation mondiale de la santé, publié mardi, estime qu'en 2012, quelque 12,6 millions de décès étaient à mettre notamment sur le compte de la "pollution de l'air, de l'eau et des sols, l'exposition à des substances chimiques, le changement climatique, et les rayons UV", qui provoquent une centaine de maladies ou de traumatismes chez les humains.
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C'est la cause première qui démultiplie à la puissance exponentielle les aspects négatifs d'une évolution permanente de notre monde. Il est évident qu'il ne saurait rester stable, mais actifs comme nous le sommes à nous penser distincts de notre biotope et maîtres du feu, nous conduisons l'édifice à sa fosse finale. La paix des cimetières régnera dans le monde des zombies.