L'asile de fous guette
La journée commençait bien... Dès le matin on trouve ça sur un parterre fraichement labouré en vue d'y mettre des fleurs à droite du perron de l'Hôtel de ville.
On a donc ramassé et mis dans la poubelle publique à vingt mètres... J'ai bien dit vingt mètres. C'est pas du fait exprès après ça !
Un peu plus tard on s'est fait foutre de nous pour nos activités de nettoyage par une greluche qui s'est mêlée de la conversation entre ma chérie et un producteur auquel on prends régulièrement des bricoles... Elle en a tant fait à vouloir nous convaincre qu'on avait tord que j'en ai eu marre... Je lui ai posé la main sur l'épaule ; elle avait tripoté ma puce sans la connaitre ni lui demander, et je voyais bien que ça l'agaçait ma moitié ; et lui ai fait sentir qu'elle nous gonflait. Surtout du moment où elle a balancé, la greluche :
"- quand je pique-nique ben j'en vois plein de merdes et j'les laisses" Oui ? Et elle en rajoute je suppose ? Nous on laisse les lieux dans l'état où on aurait voulu les trouver en arrivant... Si ça dépasse nos capacités on va ailleurs. Mais elle ne déguelassera peut-être plus longtemps... Le coté noir de la force a parlé
C'est aussi un peu la suite du 8 mai ce présent papier... L'article qui porte ce titre vous parle de la déchetterie du VALLON D'ARTY et de la décharge qui avait été faite devant.
Nous y sommes allé dans l'après midi de samedi avec un chargement assez phénoménal d'appareils électriques en tous genres, sans compter les fils, cables et téléphone portables. Au passage j'ai découvert qu'ils reprennaient aussi les radios ! Ils ont une benne spéciale. Enfin, ce sera bon si j'en trouve une grosse quantité, sinon, du coup, j'ai fait un peu plus tôt un contact qui me les reprendra par deux ou trois dans la ville.
Nous avons donc emmené des pièces d'électro divers, plus des emballages et autres saloperies... en oubliant les nôtres
Ca nous vaudra une aventure épique... Ci contre, une petite partie de ce qu'on a porté.
On a discuté longuement avec les employés, un en particulier, un auvergnat... C'est là que j'ai appris qu'ils n'avaient eu qu'un jour et demie de congé en 10 jours ! La vacherie ! Et les gens osent mépriser leur travail, leur compliquer le boulot, ne pas applatir leurs cartons, mettre n'importe quoi n'importe où ! Vous voulez je vous dise : ça me gonfle ! On voudrait que je sois gentil après ça !
Dans la foulée j'ai voulu faire une petite virée en laissant la bagnole aller où elle voulait (authentique ) et on s'est retrouvés, par un parcours improbable qu'on ne connaissait pas, sur un point que nous avions visité un mois plus tôt et nettoyé...
Ben voilà à quoi ça ressemblait...
Vu sous un autre angle : il s'agit des abords de containers à verre à la limite de la vendée...
De l'autre côté c'est pas mieux...
Enfin on peut faire le tour quoi...
On a arrangé du mieux qu'on a pu ; là, le boulot n'était pas fini mais de toute façon on a laissé les plaques de verre... J'avais peur de les casser... On a arrangé du mieux qu'on a pu... Mais du coup la bagnole était à nouveau encombrée de cabas chargés... Et dans le tas, pas mal d'emballages... Il se faisait tard et on est allé faire un petit tour dans la nature (c'est raconté sur Mikael2012), reportant au lendemain de se débarrasser de tout ça... Et c'est là qu'on a atterit, le lendemain, au mitan d'une bande évadée vraissemblablement d'un asile de fous... Je vous conterai ça dans un prochain volet...