Le plastique c'est fantastique
« Le plastique c'est fantastique » chantait le groupe Elmer food beat il y a quelques années, accompagnant phonétiquement la marche triomphale de la dictature de la libido à marche forcée vers un présent déjanté où le mot « sexy » est devenu la référence universelle à propos de tout et n'importe quoi, y compris pour le « design » d'un tracteur ou la présentation d'un article dans une revue scientifique (entendu à la radio). Le résultat de ce nouveau marché soutenu par l'encouragement au papillonnage est que comme je l'ai écrit dans « Y a-t-il encore des papillons ? » qu'on en trouve à traîner partout ; je n'y fais pas souvent référence parce que ça étendrai trop loin la réflexion pour des lecteurs qui ne comprennent rien à mes préoccupations pour nombre d'entre eux. Dans le post sus-nommé j'écrivais : "…/...aux capotes abandonnées n'importe où (30 trouvées ce we !) dont le résultat est le même que celui des ballons de baudruche" ; depuis j'en ai trouvé bien d'autres, y compris des non-utilisées ! Ça s'ajoute aux multiples poches, ballons etc...Auxquels je faisais encore allusion récemment. Les matières plastiques ont envahi notre quotidien depuis une soixantaine d'années. Et ça fini en majeure partie dans la biosphère en dégradation pulvérulente mais omniprésente avec des conséquences dramatiques à terme.
Il n'y a pas que moi que ça alarme et j'ai eu de nombreuses fois l'occasion de vous coller des liens vers des études d'impact sérieuses. Aujourd'hui je relève une pétition en circulation sur les réseaux sociaux et dont j'ai emprunté la bannière ci-dessus. Vous pourrez lire leur analyse leurs souhaits et éventuellement vous joindre à nous (je suis bien sur signataire) ICI
Bien des gens m'ont soutenu que le sapin en plastique qui se substitue aux sapins de culture pour Noël ont moins d'impact sur l'environnement... Je ne suis pas convaincu parce que le sapin plastique ne sera jamais recyclé et ça fait encore du plastique en décharge autorisée ou non. Le dernier que j'ai trouvé c'est ce jeudi 27 mars sur une de ces porcheries qui ornent la ville. J'ai trouvé plusieurs petits dépôts le même jour, c'est le plus gros et je retiens celui-ci parce qu'il colle avec mon sujet.Remarquez que j'ai la veille déniché à trainer une couronne du même matériau.
L'ennui est qu'au contraire des autres, sur celui-là je me suis contenté d'emporter ce qui risquait, avec la pluie, de polluer directement les nappes phréatiques. Débris informatiques dont c'est la 3° fois cette semaine que je trouve des vestiges. Celui-ci dans le domaine étant le moins important. A mon avis l'obsolescence permanente de ce secteur contribue par les métaux lourds autant que le plastique qu'il contient à détruire notre Terre. Le sapin, lui, a une armature d'acier qui serait recyclable à 100% si on se donnait la peine de les rassembler.
Je parle ici de la pollution au sol et de ce qui vous semble des « détails » ; vous regardez ça comme Le Pen regarde les chambres à gaz j'imagine. Pourtant un reportage récent dont je vous donne le lien ici devrait vous titiller et montrer que l'impact de notre mortelle civilisation est en train d'achever la seule planète habitée connue. On n'est pas près d'en avoir une de rechange au train où vont les choses quand on voit que même pour une ballade jusqu'à l'ISS histoire de pisser un coup ailleurs que sur le plancher des vaches, la plupart des nations, USA y compris, dépendent de la Russie qui leur facture la prestation à prix d'or et qu'elle en est toujours à utiliser des V2 juste améliorés. Le rêve risque d'avorter en cauchemar avant terme.J'ai un jour écrit que l'homme était dégueulasse par nature ; n'importe la classe sociale ou les objectifs parce qu'il ne vise que sa propre auto-satisfaction sans se soucier des conséquences. Un article paru récemment montre encore une fois que la prise de conscience se fait bien tard, depuis le temps qu'on escalade l'Everest (1953), c'est seulement maintenant que Le gouvernement népalais vient d’instituer de nouvelles règles obligeant les Alpinistes à nettoyer eux-mêmes les pentes du point culminant du monde.