La rangers me démange
Les facebookiens savent que j'étais de sortie pour des jolies photos nature dont d'ailleurs je leur ai montré une partie, mais je ne puis faire trois pas dans la nature péri-urbaine sans trouver des vacheries à trainer comme on sait ; deux ou trois boutanches que j'allaient quand même pas laisser à s'ennuyer ainsi. Surtout qu'il y a un container adéquat pas très loin, complètement isolé, il ne réveille personne la nuit quand on y dépose. C'est le point de chute des bouteilles que je trouve à la périphérie quand je n'ai pas envie de me les coltiner entre 19 h et 9 h le lendemain. Je sais que je ne dérange personne.
En conséquence, celui qui a laissé ça là est un fumier qui se fiche du tiers comme du quart comme je disais dans mes précédents papiers. Il était six heures du mat, pas un chat alentour... Par contre le chant de courlis et une chouette nous expliquaient que ce n'était plus tout à fait l'aube et que l'été va déclinant. D'ailleurs les martinets sont partis hier.
Dedans, rien que des litrons de pinard, pas mal de millésimé, y compris des cuvées de producteur étiquetées à la main. Faut une sacrée descente pour s'enfiler tout ça ! Il est vrai qu'un certain nombre d'entres-elles contenaient encore au moins un verre ou un demi-verre ! On est superstitieux dans la famille dégueulasse ?
Voilà, après mon passage, c'est sinon propre ; faudrait du temps, du matos, et qu'on me traitât autrement ; du moins nettement mieux qu'à mon arrivée.
Le jour se lève et les corbacks se sauvent à tire d'ailes pour ne pas voir la misère qui rode... Je vous raconterai la suite une autre fois...