Sans confession ni racine
Cette photo, je n'ai pas voulu la publier parce que c'est une découverte faite en pleine polémique médiatique relative au halal, qui est, je tiens à le souligner, la même chose que le kasher. J'avais relevé, sur mon autre blog, que la méthode est radicale en ce qu'elle ressemble aux techniques comando mais qu'il n'y a pas en réalité de véritable halal chez nous parce que toutes les prescriptions ne sont pas respectées.
Les boutefeux de cette polémique se mordent-ils la langue ce soir, eux qui ont surfé sur la sensiblerie pour atiser des haines qui n'avaient pas besoin de ça pour ronger notre société dans ses tréfonds ?
Toujours est-il que cette tête là n'est ni halal ni kasher. Je l'ai trouvée là où j'ai déjà trouvé les restes d'un sanglier, ce dont j'ai rendu compte le 31 janvier 2010 ici même. Mais aussi d'autres cadavres, dont celui d'un chat. Le mode opératoire est toujours le même, les traces identiques, seul l'animal diffère. Je pense au même coupable. Cette fois-ci, à l'exception de la tête, j'ai ôté tous les restes pour qu'ils aient une fin ailleurs qu'en plein air. Les restes du sanglier ont mis trop longtemps à se décomposer à mon goût.
A travers ce billet, je veux affirmer que le non respect des règles comme la cruauté n'ont ni race,ni religion. Ils résultent de l'état intérieur de l'homme que seule l'éducation peut discipliner.
Et puisque j'évoque ici les conséquence de la haine raciale, dont les retombées sont bien cruelles ce soir, je profite de ces lignes pour addresser l'expression de toute ma compassion aux familles des victimes, à leurs proches, à leurs ami(e)s. Je forme le voeux qu'ils/elles puissent retrouver le chemin d'un peu de paix intérieure.