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  • Ici c'est un Miroir du viol de notre Terre, photos à l'appui chaque fois que c'est possible, à l'échelle de mon microcosme qui est l'univers en réduction. Une devise : Penser globalement agir localement.
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8 avril 2019

A celui qui passait dans la brume...

Avec sa canne et son chapeau... Tous ceux qui l'ont rencontré le connaissaient par cette apparence physique.

Il est parti rejoindre ses chers disparus il y a exactement un mois. Après une vie de souffrance indiscible, il a enfin trouvé le repos qu'il espérait.

Pour ceux qui ne sauraient pas, c'était l'auteur de ce blog.

Adieu Mimou

Ta femme qui t'aime 

colombe Calque 1

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16 octobre 2017

En quête de sens

QUETE DE SENS (1)En quête de sens dans un monde en quête d'essence. C'est tout ce qui me distancie du monde ou même l'homme est une marchandise jetable après usage. Le plastique c'est fantastique chantait au début des années 90 je ne sais plus quel abruti qui contribuait sans s'en rendre compte à cirer la planche du monde d'inconscience et d’inconséquence où nous sommes. Le plastique omnichiant, omnipotent et omniprésent qui achève la Terre de plus en plus vite. Même les plastiques de substitution à base de maïs en contiennent, et ils représentent une portion congrue par rapport à la masse globale. Encore nécessitent-ils pour leur fabrication une quantité phénoménale de pétrole et de nucléaire auxquels nous sommes asservis. Il faut prendre en compte les usines, mais aussi les transports et la production. Le maïs s'est substitué à la production alimentaire et nécessite autant d'épuisement des nappes phréatiques, de pétrole pour lequel les grands s'étripent par terrorismes interposés que d'intrants chimiques et mortifères, perturbateurs endocriniens et autres... Cela accouche d'un monde où il faudrait avoir honte et cacher qu'on est en quête de sens. Sauf à brasser des billevesées New-âgistes qui, elles, ont un formidable succès en ce qu'elles ne dérangent pas l'avortement des valeurs dans lequel marine l'humanité. Publies donc des ramassis de conneries promettant une ère du Verseau imaginée par des occultistes de comptoir, voire de tout à l'égout, et là t'auras du succès, drainant à toi tous les frapadingues, mythomanes et imbus d'eux mêmes qui n'ont pas pigé que la vraie spiritualité se passe de spectaculaire et consiste à se recueillir et s'abandonner à la Grâce.
C'est pour ça aussi que je n'écris plus guère en public... Je ne changerais rien à rien, je suis dans la merde jusqu'au cou qui plus est, et surtout malade. Il y a moins devant qu'il n'y a derrière. N'ayant jamais influencé quoi que ce soit et la Terre étant comme moi foutue ; du moins le Terre telle que nous l'avons connue... A quoi bon au fond ?

Capture plastique 2

Capture plastique

Capture poussins

Voilà, je vous balance quelques captures d'écrans qui auront le mérite de perdurer tant que le présent blog existera ; au contraire des liens qui ont tendance à disparaître au grès d'aléas aussi nombreux qu'aléatoires. Émanant de médias qui n'ont aucune vue millénariste ou mystique, on peut considérer leurs positions comme froide et exempte des déformations qu'on me prête en raison de mes convictions. Cet état de fait, je l'ai envisagé, comme je l'ai dit à la Nouvelle République quand ils m'ont interviewé il y a dix ans à peu près, dès mon plus jeune âge. La terre recouverte de plastique était mon cauchemar il y a 50 ans !! Vous comprenez pourquoi je suis découragé relativement au destin matériel de la Terre ? Il n'y a pas que le plastique ! Tout récemment, un gugusse, pourtant adversaire de la bio (!) mais assez pointu en agro-chimie, m'a bonni que les pesticides avaient une rémanence d'une cinquantaine d'années ! Vous imaginez ce qu'on peut avaler en doses cumulées après ça ? Notre conversation résultait du scandale d'analyses ayant révélé des traces plus importantes dans les carottes de bio c'bon que chez Lidl... Tout à fait entre nous, je pense que c'est probable, mais pas certain. Aucune occasion de torpiller la bio, surtout la vraie, n'est manquée par les médias et les organisations consuméristes. En même temps, des tricheurs en bio, ça existe depuis des décennies, j'en ai personnellement connus. Y compris chez les puristes biodynamistes. Enfin, bio C' bon, je ne sais pas trop dans quelle poubelle de l'ANPE ils recrutent leur personnel Image en ligne J'aurais toute un flopée d'annecdotes locales qui me sont parvenues. En même temps, c'est Niort hein ? Faut pas trop en demander Image en ligne
On parle beaucoup d'écologie mais c'est juste un coup de peinture très superficiel ; le mal est très profond, et l'idée est surtout un tremplin à la commercialisation, la consommation, et la production de déchets conséquents. Tenez, un exemple entre mille ; j'y pense parce que ma chérie a donné un lot de stylos que j'avais récupérés à un commerçant qui nous avais fait spontanément un cadeau. Sur ce point je tiens à faire chier les fachos qui visitent mes pages : le monsieur est musulman, très respectueux des précepte alimentaire, et pourtant il nous a fait un cadeau que lui même n'aurait jamais consommé Image en ligne Et donc voilà, il y a seulement 20 ans, il était possible lorsque un stylo Bic® était cassé, on glissait la bille dans un autre et basta ; accessoirement on changeait le bouchon du bout qui signalait la couleur. De nos jours la bille est sertie et soudée au tube, on ne peut plus les interchanger, de même que le bouchon qui est soudé. Je me suis essayé, même au canif, c'est impossible à séparer sans abîmer. Y'a guère que le capuchon, qui d'ailleurs tient moins bien qu'autrefois, qui peut être interchangeable. Pas assez que la masse du populo jette des tonnes de stylos non terminés, voire pas entamés ! On peut se plaindre des déchets plastique après ça ! Un exemple de pratique parmi mille autres... Autrefois on démontait une douille de lampe à volonté, avec trois cassées on en faisait une et basta. Maintenant, quand ta douille est clippée, si y'a un sos, ce n'est plus démontable, faut tout changer, et donc racheter... Etc... On peut jacter écologie après ça !
Ajoutons à ça tous les abrutis qui jettent n'importe quoi n'importe où... Comme la poufiasse qui bouffait une barre de céréales l'autre soir, et a jeté l'emballage par terre pour suivre son sac à merde qui tirait sur la laisse et voulait pisser le long de la poubelle d'un troquet ; poubelle qui aurait dûe être rentrée à cette heure ; ce qu'elle a consciencieusement laissé faire. Scène ordinaire de la glauquitude quotidienne.
Je pourrais déblatérer des plombes comme ça, ça servirait à quoi ? Avant de boucler je vais vous coller un lien qui montre la splendide réalité... J'espère qu'il durera.

Les Hommes massacrent la Terre : la preuve en 21 photos

Il est grand temps de prendre pleinement conscience de l'état de la Terre ! Chacun de nous doit absolument se sentir concerné par cette situation qui ne peut plus durer, faute de quoi nous nous retrouverons tous un jour dans la même impasse. En ne respectant pas notre belle planète, c'est comme si nous ne ...

http://terrehap.fr

Si vous visitez la page ci dessus inclue, vous aurez un sommaire aperçu d'une réalité qui prouve que, décidément, non, ce n'est pas du pessimisme mon état d'esprit. Juste un regard sans fard sur le torrent du temps qui dans sa logique infernale nous précipite au néant dont nous avons meublé les consciences et les mécanismes productifs et consuméristes.
En conséquence de ça, je me replie dans ma bulle ; l'important n'est pas que la vie aie un sens ou pas ; ce qui compte c'est que j'y trouve un peu de paix. J'ai un panard chez Borniol, à plus ou moins brève échéance. Je me surprends chaque matin à être encore vivant d'ailleurs. Alors je décroche doucement sur la pointe des pieds, comme je l'ai dit sur FB. J'ai désindexé ce blog des moteurs de recherche ; ça me valait trop de déconvenues ; seuls les abonnés et les potes de FB et Tweeter pourront le trouver maintenant. Je censure tous ceux qui viennent m'engueuler. Sur les réseaux sociaux aussi d'ailleurs. Je ne vais même pas au bout de leur argumentation généralement. J'ai plus de temps à perdre à me disputer avec des imbéciles. J'ai trop de chagrin, trop de problèmes de santé et financiers. J'ai un petit PC portable qui me permet de poster de n'importe où, mais j'ai passé l'âge et le temps de la foi militante. Mon futur est ailleurs...

code 6H

5 août 2017

Un flambeau sur une mer de débris

consommateur_série (12)BUne version revue et corrigée par mes soins d'une oeuvre dont on retrouvera l'original dans mon album nouvellement créé "Béatitude sans béatification" qui produit des visuels percutants pour interpeller sur notre civilisation du déchet, où comme je l'ai écrit déjà maintes fois, le beauf moyen est vautré dans ses détritus bien qu'il s'en défende. L'emblême de la République n'est plus qu'une Vénus effondrée et infantilisée, repliée sur elle même, achevant de se consumer dans le cendrier qu'est devenu la coquille qu'elle portait sur le chemin des étoiles qu'elle a éteintes dans les yeux des enfants qui aspiraient à la liberté d'espérer.  La planète est saturée de décharges et de menus débris ; la biosphère en crève et nous on continue en s'autojustifiant à coup de pseudo-écologie à la petite semaine. La consommation à outrance produit le gaspillage, et chez nous, nous sommes, avec les classes aisées américaines, les champions Une page découverte il y a quelques mois fait un excellent écho à l'album que je viens de créer : 21 familles de 21 pays posent devant une semaine de nourriture ! Je me suis demandé si les images incluaient le gaspillage. Parce qu'alors, côté gaspillage, chez nous, ça pousse dru. Je viens encore, ce matin, de faire le bonheur de gamins qui n'en demandaient pas tant. 

pendule 2

J'ai fait aussi le mien de bonheur, avec cette pendule d'inspiration maritime ; elle vient d'un tas énorme qui, normalement, devrait être nettoyé rapidement par la municipalité... en principe. Il y a la marque verte, mais dans la nuit y'en a qui en ont rajouté, dont cette pendule. Quand le tas est énorme, il a tendance à grossir. Si ce n'est pas ramassé dans les heures qui viennent. Et comme l'aristocratie ici ne communique qu'à coup de marquage de bombe sur les tas avec la piétaille indigne qu'on lui parle comme à un être humain, il arrive qu'ils ne les voient pas les marques, parce qu'elles ont été enfouies sous la masse. J'ai donc essayé de leur rendre service en m'efforçant qu'elles soient visibles, et j'ai embarqué la pendule en guise de salaire. Elle me plaît bien ; je pense que ça doit pouvoir se nettoyer au produit moquette le tour (de récup bien sûr), autrement elle fonctionne. C'est marrant cette série "maritime" d'ailleurs... J'ai il y a quelques temps déniché une couette ornée de motifs marins, et puis je ne sais plus quoi encore. L'an dernier c'étaient les symboles américains, pendant la campagne électorale américaine... Y'a des séries comme ça, et réparties aux quatre coins de la ville. Je n'y ai jamais pigé grand chose. Il est d'autres séries qui me font moins rire. En ce moment une bande de pignoufs s'amusent à répandre les ordures au sol. J'ai redressé et regarni des poubelles renversées de particuliers ; j'ai reremplies des poubelles de ville par exemple... Mais le clou, ça a été ce matin.

vandalisme

A gauche c'est avant mon passage, à droite c'est après. Au début j'ai juste pris une photo et je m'aprétais à partir. Après tout, comme je l'ai raconté dans mes derniers papiers, et aussi sur FB, vu comment on me traite ici, ils ne méritent pas que je leur rende service. Et de toute façon, ils n'en veulent pas de mes interventions, ça les vexe ces pignoufs. Seulement un fourgon a roulé sur le tas sans plus s'en faire, et j'ai pigé que tout allait être éparpillé, porté par le vent à traîner, et que ça finirait dans le fleuve pour une partie, en menus débris qui finissent par rejoindre les continents plastiques. Je venais de me dégoter un cabas à traîner et il y avait un sac vide de croquettes de chien que j'ai remplis et j'ai mis aux bornes à recyclage tout ce qui pouvait l'être. Bizarrement, parce que à cet endroit y'a pas de caméra, et alors qu'il est passé du monde, personne n'est venu m'emmerder alors que j'étais assez vulnérable, à quatre par terre, ne pouvant pas me baisser normalement. Oui, je l'ai dit que nous sommes confronté à un cap, une péninsule même ; celui du nez de la face de carême de Marianne, vendue au plus offrant, et de ses entourloupes sociales qui s'allonge autant que celui de Pinocchio mais n'est pas fait du même bois. Le coup de Jarnac pourrait nous être fatal. Je ne sais pas si on aura une connexion, ni même un toit en septembre, de toute façon, je ne sais même pas si je serais vivant ou dans quel état. Mais si je le suis, ça sera mangave et récup obligé pour bouffer. Ca l'est déjà. A vot'bon coeur m'sieurs dames. Ce n'est pas très important au regard des drames qui se jouent sur la planète, avec l'épée de Damoclès de la guerre des riches pour damner les pauvres qui pends aux nez des dirigeants empêtrés dans leur orgueil aristocratiques. Quand, comme Macron, on se sent sale toute la journée pour avoir serré la pogne d'un pauvre ; et qu'on estime qu'avec une paye royale ; les dirigeants français sont parmi les plus payés du monde ; on estime qu'on ne gagne pas assez ; on a que faire des retombées collatérale sur le peuple.
Mais quand je vois comment vous nous traitez ; quand je vois l'absence de solidarité manifestée ; je me dis que vous seriez à leur place, vous feriez pareil.

sdf (6)B

Une preuve de la maladie de la société, ce sont ces deux photos faites à quelques centaines de mètres à peine l'une de l'autre ; où la misère sert de source de revenus à des gens qui en vivent confortablement grâce à la pub en apitoyant les gens pendant que d'autres, ou les mêmes, gaspillent à l'envie. On me jettera à la face que nombre de SDF refusent les solutions proposées. "Solutions" ? Vous savez ce que sont les "solutions" ? Une tutelle sociale en CHRS dont le fonctionnement équivaut à une prison. On traite le pauvre à la fois comme un délinquant et un irresponsable. Et souvent une mise sous camisole chimique comme je le dénonce dans mon précédent papier. Je devrais d'ailleurs essayer, si j'en ai le temps, de communiquer prochainement la new letter d'une orga qui m'est parvenue ce matin et qui dénonce cela. On me jettera aussi à la face qu'ils boivent. Certains, pas tous, déjà, et ensuite il n'y a a pas qu'eux si j'en juge par les tas de litrons en tous genre dans vos poubelles ! Des accro à la boutanche, parmi les gens soi-disant normaux, y'en a un pacson ! Alors me cassez pas les burnes avec ça okay ?
Pour moi, il est évident que la dimension sociale et l'écologie sont indissociables. Plus de compassion, de solidarité réelle, de charité voire, serait générateur forcément de moins de gaspillage, moins de déchets par conséquent ; et moins de consommation en réalité, parce que la vie aurait un autre sens. J'essaie ici d'en faire la synthèse ; maladroitement sans doute parce que je suis ni écrivain, ni journaliste, pas même instruit ; et transmettre un flambeau. Il n'y a pas plus d'une poignée pour regarder cette flamme avant que je ne calanche ; au moins m'éteindrais-je en me disant que j'ai essayé...

flambeau_B

4 août 2017

Ecologie, politique, médecine et spiritualité

 

Capture ridiculeJe n'avais pas plus tôt bouclé le dernier papier ; où à la fin je parle de la manière dont j'ai été maltraité aux objets trouvés ; que je suis tombé sur une publication du plus haut comique. Je crois que je l'avais vu ce fauteuil, mais j'ai pas fait plus gaffe que ça. Je suis habitué, ici c'est une spécialité que d'abandonner au petit bonheur un engin quand on en change. Poussettes ; il fut un temps je m'occupais, quand elles avaient trois semaines de péremption, d'en récupérer pour les donner à qui en avait besoin ; vélos, et même voitures ! Il y a quelques années je me suis occupé d'en faire évacuer une d'ailleurs. Au début elle était présentable ; elle a stagné deux ans en réalité. Puis un jour j'ai vu que y'en avaient qui commencaient à récupérer des morceaux, d'autres en casser. Avant que ce ne soit trop grave ; je craignais que l'huile du carter se répande dans la nature, j'ai donné l'alerte, et, pour une fois, on m'a écouté. Ca n'a pas fonctionné pour une autre dont j'ai encore la photo qui a stationné trois ans au même endroit sur un parking de supermarché. Je m'étais dévoué parce que le vigile, un pote, m'avait dit qu'il avait réclamé vingt fois et rien obtenu ! Le fauteuil là, il a dû être abandonné par son proprio qui en a acquis un neuf et ne savait quoi faire de l'autre. On parie ? C'est là qu'on voit qu'ils ont les pieds dans le même sabot les niortais : avec le numéro de série, il est facile de savoir où il a été acheté. Enfin bon, ils se démerdent ! Je préfère les laisser mariner dans leur connerie, ils seraient capable de me sauter à la gorge ! On l'a vu récemment... J'ai connu un autre fauteuil handicapé, mécanique celui-là, qui est lentement devenu un tas de rouille avant qu'un riverain ne le mette à la poubelle. C'est dire si ça a duré longtemps ! J'avais pensé un moment le porter à Emmaüs ; on avait encore une bagnole en ce temps là ; mais j'en ai vu chez eux, des modèles similaires, qui pourrissaient à ciel ouvert aux intempéries. C'est leur spécialité de ne prendre soin que de ce qui a de la valeur et assure un bon revenu aux cadres. En 2001 ou 2002, j'ai eu connaissance exacte de celui-ci parce qu'un de leurs centres cherchait un directeur, et de tous les avantages afférents. Dans le même temps, mon pote Oto, compagnon chez eux, avec son « salaire » de 800 balles, qui s'était fait voler son scooter, s'est vu obligé d'en payer un « offert » par Emmaüs, par mensualité de deux cent euros. Juste comme ça, pour dire que l'écologie ne passe certainement pas par là, mais la charité non plus.
Toujours est-il que le coup du fauteuil, c'est juste un détail. Les rues sont de véritables mines à ciel ouvert. On trouve de tout. Je connais des gens meublés comme ça, et j'ai deux ou trois meubles en bon état en réserve, qui un jour dépanneront de pauvres gens, si je ne meurt pas avant... Mais si il n'y avait que de l'encombrant comme ça ; avec un peu de bonne volonté, sauf pour les bagnoles qui polluent, on pourrait s'en sortir. Il y a tout le menu fretin, au nombre desquels des produits bien plus polluants.

 

DROGUEEn matière de dépôts à traîner, j'ai maintes fois mis la main sur des médicaments. J'ai trouvé de tout en matière de médicaments. Mais une forte proportion, surtout ces temps derniers d'ailleurs ; il y a quelques mois que je n'en n'avais pas trouvé autant ; concerne les « médicaments psychiques ». Du coup, outre essayer de savoir qui avait jeté quoi, j'ai étudié les notices, et vérifié dans mes « Vidal ®» de récup. On retrouve un peu partout ce passage :

« …/..Utilisé pour traiter une maladie qui s'accompagne de symptômes tels qu'entendre, voir et sentir des choses qui n'existent pas, avoir des croyances erronées, une suspicion inhabituelle, un retrait affectif et social. Les personnes qui ont cette maladie peuvent également se sentir déprimées, anxieuses et tendues.../... »
C'est QUOI une croyance erronée ? Qui en décide ? Qui détermine ce qui est erroné de ce qui ne l'est pas ?
Au nom de la relativité générale et du point de vue du scientisme, pas mal de mes expériences relèvent d'une trame digne des contes de Perrault et d'autres dignes des élucubrations de Lovecraft. Pour qui n'a pas partagé l'expérience, cela ne relève que de la croyance... Erronée ? Pour le scientiste de base, les médiums, les sourciers, les guérisseurs, les voyants entrent dans cette catégorie ; je ne parle pas ici des prétendus tels, médiatisés avec grandes officines, ces là sont protégés, ils vendent du vent à grand prix pour amuser la galerie à coups de pub, et trahissent ainsi la base fondamentale du phénomène qui doit être vécu comme un don et partagé à peu de frais. Il est d'ailleurs remarquable de constater que ce sont beaucoup de pauvres, économiquement parlant, de chômeurs, de bénéficiaires des minimas, qu'on arrose à coups de ces drogues légales.
D'observations personnelles, je constate aussi que plus ils en prennent, plus ils déjantent. « Normaux » au début, on les retrouves complètement à côté de leurs pompes en quelques mois. Ça s’entend dans leur élocution, se voit dans leur attitude. Des drogues dont l'usage devrait être limités dans le temps sont prescrites indéfiniment, y compris et beaucoup par des généralistes qui envoient leurs impatients de temps en temps pour un petit séjour dans une maison close leur apprendre la bonne pensée définie par ceux qui décident de ce qui est juste et bien de penser. Ce qui n'arrange rien.
Il arrive que le traité aie marre de tout ça, et, parce qu'il n'a pas plus la fibre écologique que n'importe qui, balance tout n'importe où, par sacs entiers ou boites individuellement. Quand je tombe dessus ; souvent au flair justement ; je rapporte en pharmacie pour pas que ça soit mis en décharge ordinaire ; ce qui aurait pour résultat de polluer les nappes phréatiques, et par contrecoup le reste de la population, mais aussi la faune et la flore. Pas s'étonner ensuite des mutations biologiques, psychiques, et des extinctions...
Il ressort de cela que la planète est empoisonnée aux drogues dures et ne s'en relèvera pas. Mais aussi que la médecine est impliqué dans le contrôle de la pensée, des croyances, donc des opinions ; ce qui prends une dimension politique, philosophique et spirituelle terrifiante. On est dans le Meilleur des Mondes en pire. Vous relèverez qu'Aldous Huxley fut un artisan de la course vers cela en réalité. Chez nous on a eu Henri Laborit dont les anars de la FA font grand cas (du moins, autrefois, je ne les fréquente plus du tout autrement qu'au détour d'un papier sur le net de temps en temps). La FA en fit une grande propagande... Cette FA tant soutenue par des pontes du très rationaliste et terre à terre G.:O. : qui avaient la double appartenance. Ce n'est pas du « complotisme » à la petite semaine ; c'est du constat de visu perso ! Quand les « révolutionnaires » eux-mêmes sont complices d'un système, fusse inconsciemment ; juste par œillères rationalistes, il y a de quoi s'inquiéter... On serait anxieux à moins.

 

migrants

 

NEYMAR au PSG VITRINE QATAR ACCUSE TERRORISME

Un monde immoral où avec des Mac'do et du Foot on vous tient dans un état de torpeur béate. Le dernier transfert de joueur m'a écœuré. Encore un jeu de poker entre capitalistes et politiques sur fond de guerre économique et de guerre tout court, contribue à la fois à la destruction de la planète, aux hordes de déracinés qui sillonnent nos mers et s'entassent sur nos côtes et dans nos camps. Des millions pour taper ,dans une balle au PSG propriété du Qatar accusé de complicité avec le terrorisme et gros producteur de gaz et pétrole. Contributions écologiques notoires. La plupart de nos forces vives étant propriété de l’étranger, et donc de pays de cette veine, on n'est pas prêts d'en sortir. Surtout si vous prêtez le flanc à cette médecine que j'évoque plus haut et qui contrôle votre pensée. Je crois que je vais devoir faire gaffe à ce que j'écris... Si j'écris encore. Je n'aurais peut-être pas dû publier « 𝓬𝓸𝓶𝓫𝓪𝓽 𝓹𝓸𝓾𝓻 𝓾𝓷𝓮 𝓿𝓲𝓮 𝓭𝓮 𝓶𝓮𝓻𝓭𝓮 »... Peut-être... En tous cas, vous avez là des raisons de comprendre d'où me vient ce que vous appelez mon « pessimisme »...
De toute façon, je ne sais pas combien de temps je pourrais me connecter... Août est le mois de tous les impossibles en ce qui nous concerne, cent fois plus que les autres années... Si vous avez dix balles en rab' pensez à nous

arc ciel_08

 

2 août 2017

La légende du cap de ressources

vivre a credit 2Tous les ans revient la même chanson, qui me consterne et me fait marrer tout à la fois. Comme si, à la Saint commando (1) à 0 plombes, les ressources, comme les tocantes, se fichaient à zéro et les ressources se rééquilibraient ! Comme si on on avait un quota, telle une dotation pour un service public, attribuée pour une année et à dispatcher dans cette durée. La seule réalité est qu'on bouffe la chandelle par les deux bouts et qu'il y a longtemps qu'on a le nez dans le mur mais on continue ; nations, entreprises ou particuliers. A l'échelle planétaire ou du microcosme individuel.

EAU aout

Quand je pense ressources, je pense d'abord à la première d'entre elle : l'eau ! L'eau sans qui aucune vie n'aurait vu le jour sur notre monde. L'eau composante essentielle qu'on dilapide à tout va au profit de l'industrie comme des individus. Je pense à toutes ces bouteilles entamées, souvent à peine et même parfois pas du tout, que je trouve à traîner et que je ramasse ; sans quoi le balayeur de service les eusses mises à la poubelle sans plus se poser de question. Cette eau, moi, je m'en sers. Ça représente plusieurs centaines de litres à la fin de l'année. J'ai d'ailleurs, aujourd'hui même, cinq bidons de type "eau déminéralisée" pleins à la gueule d'avance. Quand je pense eau, je pense à la mer d'Aral qu'on a tuée pour les cultures industrielles de coton qui alimentent le gaspillage de fringues en tous genres de notre monde occidental. Les quantités de fringues en dépôts sauvages qu'on a récupérées... Ce n'est même pas croyable ! Et pas de la merde ! J'avais acheté, y'a quelques années, une paire de tennis en toile en solde ; elles n'ont pas tenues la route, tandis que celles que je porte, hé bien elles résistent à tout... C'est de la récup. Quand je pense eau, je pense à cette émission il y a quelques temps, à la radio, où un type nous racontait les femmes africaines qui font des kilomètres tous les jours, un seau sur la tête, et ramènent jusqu'à 30 litres parfois. Les bêtes (au sens athlète) ! Je suis humblement admiratif et je pleure... Je pense à ce qu'on en fait, nous, de l'eau. Arroser la pelouse quand il pleut, comme je l'ai vu à Niort l'autre jour. Arroser le maïs qui ne sert qu'à l'industrie de produits inutiles comme les colorants. La plupart de cette eau d'ailleurs s'évapore en pure perte ; alors qu'il existe des systèmes bien plus économes. Une bonne partie aussi ruisselle sur le pavé, le bitume, et rejoint le tout à l'égout.
Je pense aussi à l'eau utilisée pour produire de la nourriture intensive, dont une bonne partie est gaspillée. Mon album le Restorat ne montre qu'une toute petite partie de ce qui se gaspille à l'échelle de mon microcosme ; et qui n'est qu'une partie de ce qu'on a pu sauver. Encore ne parle-t-il que d'alimentaire !

depots sauvages (1)

depots sauvages (2)

depots sauvages (3)

Rien qu'en écumant les dépôts sauvages que j'oublie trop souvent de photographier, et en nettoyant certains, on se rends compte de l'insouciance de la grosse masse. Tenez, j'ai nettoyé l'intérieur du chariot volé ; première photo ci-dessus ; dans la poche en papier, outre une baguette malheureusement dure comme du bois ; il faut de l'eau pour faire du pain ; il y avait un paquet de céréales genre corn-flakes, périmé seulement en septembre 2018... entre autres joyeusetés. Dans le second j'ai déniché un plat en pyrex absolument impeccable ! Le énième ! La dernière il s'agit d'emballages essentiellement ; ces emballages inutiles, qui gaspillent eau, cartons et plastiques. Ces plastiques qui nous bouffent la Terre.

emballage (4)

En matière d'emballages, j'ai ramassé une boite à trainer dans la rue l'autre jour, qui m'a laissé pantois ! On ne se contente pas de surremballage maintenant, on s'arrange à stocker chaque fritte individuellement dans le paquet ! Et après on nous évangélise relativement à l'épuisement du quota annuel depuis la Saint Commando !

plastique dechets

Il faut regarder la réalité en face : nous sommes des déchettivores empoisonneurs et la biosphère n'y survivra pas. J'ai déjà suffisemment développé cette idée pour ne pas m'étendre. Quand on vous baratine pseudo-écologie, on parle uniquement ou presque de "réchauffement" qu'on prétends résoudre à coups d'électricité. Témoins, Hulot qui veut convertir tout notre parc automobile à cette énergie... Ce qui implique la relance et le développement du nucléaire parce que c'est pas avec une poignée de moulins à vent qu'on va faire tourner tout ces véhicules plus ou moins utiles. Et bien sûr, c'est ta bagnole qui est responsable cher lecteur.

yatcht

Des yachts pléthoriques comme des norias d'avions, de supertankers et porte-containers on ne parlera jamais. Ces derniers pour faire faire le tour de la planète à des millions d'objets manufacturés qui finiront dans les poubelles avant que d'être usés.

poupée (1)

recup (35)

recup objets (2)

Juste deux ou trois bricoles parmi les dizaines que j'ai sauvées dernièrement de la destruction, à titre d'exemples. Le papier où j'ai posé la poupée est aussi de récup *;) Clin d’œil. Je l'ai trouvée jolie, c'est pour ça que je la colle, elle. Elle était dans un sac avec des dizaines de nounours ! J'ai même pas pu tout emmener ! Il y a là des curiosités d'ailleurs ; par exemple une Bécassine, un ours breton... Il y avait aussi des livres, en très bon état, des jouets électriques dont les piles n'avaient pas été mises au recyclage.

écologie

En matière de piles, j'en trouve partout, y compris dans les caniveaux. J'ai fait cette communication ci-dessus récemment sur les réseaux sociaux. Du coup je m'éclaire gratos ces jours ci. Quand elles seront épuisées, je les mettrais au recyclage moi. Mais combien le font ? Et quand ils le font, ce n'est même pas fait correctement ! Récemment Leclerc a collé des panneaux énormes sur chacun de ses bacs de tri, pour rapeler les règles. Mais les gens s'en foutent.
Je crois qu'on est dans un mécanisme inéluctable où l'individu infantilisé ne pense à rien d'autre qu'à son éjaculation immédiate qui le fait craquer. La plupart des gens s'imaginent, parce que les voitures roulent, que les supermarchés sont ouverts, que tout ça c'est juste pour avoir quelque chose à raconter dans les médias. Mais les grands de ce monde ne réagissent pas autrement.

Orion Spacecraft

D'autres vous font croire qu'on va coloniser Mars. Quand on voit dans quel état est physiquement Thomas Pesquet au bout de seulement 9 mois ; temps du voyage aller ; et qu'on regarde à quoi ressemble le projet de véhicule pour le voyage ; on a envie de rigoler !  Apollo à peine  améliorée ! C'est avec ça qu'on va emmener la masse énorme de matières premières, engins etc... et réserve de nourriture pour construire un village étanche ; le sol est corrosif et surtout antibiotique ; pour amorcer une exploitation ruineuse ? Vous vous voyez vivre éternellement dans une boite à sardine ? Même les sous-mariniers, même les nageurs de combat, des durs à cuire, ne le font pas ! Ils vont s'aérer en montagne de temps à autre, ou à la plage, ou en forêt. Ils font des pauses en permissions prolongées.

ballon B

Et toi tu continues de répandre tes déchets, d'inonder la Terre avec ton plastique ; par exemple avec ces ballons que je trouve à traîner partout. J'en ai parlé déjà, ça m'a même valu quelques ennuis... Enfin bon, je me fatigue pour rien. Je devrais savoir qu'on ne discute pas avec des cons. C'est inutile. Je vous donne rencart boulevard des allongés où je ne tarderais pas à aller. Hier soir je morflais tellement que j'ai cru que je passerai pas la nuit... Finalement je suis encore là. Le seul antalgique capable de m'apaiser n'est plus vendu librement et j'ai pas envie de rencontrer un toubib niortais ; si c'est pour être traité comme je l'ai été, pas la peine. Le niortais n'est bon qu'à m'engueuler. Témoins ma dernière joie au bureau des objets trouvés : A quatre plombes du mat ; un ivrogne faisait les quatre coins du trottoir et même plus ; j'ai eu un peu la trouille, il avait l'air violent ; mais voilà, il a marché sur un carré de papier blanc qui titille mon intuition. Alors tant pis, j'ai foncé... Il a eu peur et trissé. Le papier s'est avéré un chèque ! Entre deux sociétés. Probloc : mes recherches m'ont révélées, pour une des sociétés, qu'ils n'avaient pas de téléphone, ni de mail, ni de CA mais étaient régulièrement inscrit à la CDC... D'ici à ce que ce soit une couverture... Le siège de la société c'est une maison ordinaire, sans plaque... Je me dis que je vais pas me mouiller, contrairement à ce que j'ai fait pour d'autres (voir mes papiers « je suis le balais de chiottes de la providence » et connexes sur le même sujet). Je l'ai porté aux objets trouvé, et là je leur ai dit que je trouvais zarbi cette société... (je leur ai pas dit que je connais la famille d'un des associés depuis plus de 50 ans par contre). La pouffiasse m'a hurlé dessus !!! D'après elle j'avais pas à me mêler de ça ; je n'avais pas à faire de recherches ! Elle prétends qu'ils en font eux. C'est faux ! La preuve : quand j'ai perdu quoi que ce soit ils ne l'ont jamais retrouvé. De toute façon ils ne notent jamais qui rapporte quoi, ni quand, ni même où ça été trouvé. Surtout quand t'as l'air comme moi d'une merde ; enfin, à leurs yeux. A Melun je rapportais pleins de choses aussi ; là bas j'étais remercié ; ici je me fais engueuler ! C'est ça Niort et j'en ai plein le cul. Plus vite je serais crevé et plus vite j'aurais la paix ! ENFIN !!! C'est aussi pour ça que j'endure en espérant la fin.
Continuez donc d'assassiner la planète et rêver à un âge d'or tout en pleurant pour cinq euros tandis que vous en gaspillez deux cent chaque mois... Je ne serais plus là quand Borniol vous présentera la facture. Pour sauver les ressources, ce n'est pas seulement de technique que nous avons besoin ; c'est changer radicalement de fonctionnement au niveau palnétaire, collectivement et individuellement ; changer les âmes, les perspectives, les idées, les modes de vie et de consommer... Utopique.

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(1) A la relecture sommaire, je me dis que vous allez pas piger : « Saint commando » parce que Saint Sylvestre », américain « Sylvester »... Sylvester Stallone ; commando de théâtre gonflé aux hormones et qui me gonfle pas mal avec ses films à chier. J'avais fait une caricature là dessus un premier janvier sur l'autre blog ; voilà.

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2 juillet 2017

Un saut quantique dans l'inconscience infinie

vide_4On meuble le vide de murs de vaines paroles inutiles où les mots sont les briques de nos prisons ; on noirci des pages de logorrhées creuses qu'on érige en certitudes quand elle ne sont que folies de têtes désorientées qui se croient sages. On se focalise sur de pseudo solutions aux malheurs qui ne font qu'y rajouter. Pour qui souffre, la chance et le bonheur sont d'infimes moments comme des étincelles qui s'évanouissent dans la nuit ; sauts quantiques dans un océan de monotone douleur où le droit c'est la force imposée de travers par tous ceux qui se croient des droits sur soi pour s'auto-valoriser.
Là, je suis anguille, faute de pouvoir y échapper. Je me faufile dans le piège vos marigots jusqu'à ce que mort s'en suive.

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D'autres se ruent en masse sur vos scories, vous emplissant d'angoisse à l'idée qu'ils voient ce que vous valez vraiment et, comme le chantait Sardou, qu'on vous arrache votre âme pour la jeter aux rats et aux cochons ; in « J'accuse » ; puisque c'est ainsi que vous les voyez, ces naufragés... Vous voyez revenir en boomerang la trique dont vous avez carressé leurs côtes jadis, par le fer, le feu, les chaines de l'esclavage... Vous redoutez qu'ils ne vous fasse ce que vous avez fait aux Aïnous nippons, aux Amérindiens, aux Palestiniens...
A dire vrai, vous en avez autant à notre service. J'ai encore été agressé la semaine dernière, parce que j'étais occupé à sauver des bricoles (quelques kg) gaspillées par l'un d'entre vous. Il m'a traité de voleur et de merdeux. Manque de bol, parce que j'étais parti pour découper des cartons au garage en ville, au départ, j'avais de quoi faire trembler quelques audacieux... Et il m'a vite lâché... Pas perdre de vue qu'ici, y'a un mec qu'a été agressé au 7,65 pour une clop ! D'autres tués à coups de pelle... J'ai pas mal de bol dans mon malheur...

pain mie

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tapenade

ENDIVES RECUP2

En avez vous une, seulement, d'âme ? Vous ne vous en souciez plus, n'y croyez plus. Même les « croyants ». Le jour de la pentecôte, des catholiques ont jeté plusieurs kg de nourriture utilisable. Je le sais parce qu'entre calendrier scout et bulletins et journaux chrétiens jetés avec ça, j'avais le choix des preuves. Au lendemain du Ramadan, un musulman a jeté plusieurs kg d'endives (en juin!), melons et raisins (sur place le calendrier des prières de l'UOIF). J'en ai autant en équivalent à l'encontre de communistes, ou n'importe quel brasseur de vent de certitudes dont il habille son néant sans jamais apporter la moindre pierre à l'édifice d'un monde plus juste et durable.

climat juin

On a fait tout un foin du camouflet de Trump à la doctrine du réchauffement ; ce qui fera un bouc émissaire facile lorsque on verra que l'écologie n'était, pour ses promoteurs médiatiques, qu'un argument commercial vide au lieu d'une pratique réelle. Comme la cour des comptes, en matière d'économie, fournit par avance l'argument massue des échecs envisageables de Macron en pointant Hollande qui n'a fait pourtant que suivre la pente initiée il y a quarante-cinq ans au moins, sans innovation notable d'ailleurs impossible tant les structures sont imbriquées à l'échelle planétaire.

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Pendant ce temps les dégâts de décennies d'inconscience se constatent chaque jour et distillent leur poison... Et c'est autrement plus mortifère que le réchauffement parce que c'est biologiquement que ça touche l'espèce humaine.

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Relativement à la dernière image ; j'ai ces jours derniers rapporté en pharmacie encore une fois deux pleins cabas de médicaments récupérés jetés n'importe comment par des inconscients.
Le veau rêve à des lendemains impossibles dont il est incapable de poser même la base tant qu'il consommera des endives en juin et des fraises à Noël emballées sous plastique et se noie vingt mille lieues sous les merdes et se prenant pour Nemo (Celui de Jules Verne).

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A la remorque d'un destin scellé à l'aveuglement centripète, où la déraison tient lieu de cathéchisme au nom d'une pseudo liberté à la remorque de l'envie.
Pour le cas où vous visiteriez avec mépris mon album de récup le restorat ; je ne résiste pas à conclure sur une petite touche d'ironie. Je me suis vu contraint de taper la mangave pour me faire deux balles pour acheter du pain dans une grande surface où j'ai fait une jolie photo à la sauvette. C'est vendu ce qui suit ? Ben oui... Franchement : y'a dix fois mieux dans vos poubelles, ou en fin de marché auprès des surplus de certains vendeurs, et quand on échange quelques bricoles contre des invendus, on nous donne mieux. Pas jeter les fruits abîmés, je veux ! Mais vendre ça, faut être gonflé... mesquinerie quand tu nous tiens...

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28 mai 2017

L'Iceberg et la consommation

 ICEBERG_2''Icebergs, icebergs, cathédrales sans religion de l'hiver éternel.'' aurait dit Henri Michaux, un de ces artisans inconscient de la désintégration morale de l'ère moderne ; tout artiste éclectique qu'il fut.
D'autres, comme Paul Émile Victor, qui touchait à d'autres dimensions, y voyaient un grand paradis blanc ; image dont se servit Michel Berger pour évoquer la mort comme un retour à l'enfance, projection d'un Eden où tout se mélange(1). Ce retour à l'enfance idéalisée qu'évoque aussi Louis Capart, dans Petit Pierre et Murielle ; proche de mon paradis rêvé à moi, à nous devrais-je dire.
Paul Émile Victor se préoccupa de la défense de l'homme et de son environnement dès les années 1960. L'aventurier charismatique et humaniste devient délégué général de la Fondation pour la Sauvegarde de la Nature, fondée par Louis Armand, avant de créer en 1974 le Groupe Paul Émile Victor pour la défense de l'homme et de son environnement. Cela faisait déjà quelques années que se développait ma conscience écologique. J'avais pas 17 piges.

 terre dieu

En 2017 on regarde fondre les icebergs en pérorant sur les raisons et en essayant de trouver le moyen d'en limiter l'impact tout en préservant la sacro-sainte croissance garante de revenus confortables pour les maîtres de l'argent. On évoque essentiellement des causes atmosphériques sans jamais impliquer le facteur qu'on présente comme une des solutions ; le nucléaire. Le nucléaire qui réchauffe les rivières en en pompant l'eau nécessaire au refroidissement des centrales ; au point qu'en cas d'étiage trop fort, et périodes chaudes, qu'on nous présente comme canicule ; comme si je n'avais pas connu plus chaud, moi qui ai bossé au grand air ; et donc d'autres avec moi qui ont oublié ; on se voit obligé de diverger les réacteurs. Ce nucléaire dont pendant des années on a jeté à la mer des fûts, que les courants et la salinité ont abîmés et qui distillent leurs contenus au grès des courants qui remontent vers les pôles. Cette radioactivité source de chaleur qui s'additionne à celle des poussières en atmosphère générées par les accidents ou les essais et qui finissent par retomber sur d’immenses étendues, habitées ou non, mais déjà sur les déserts, de sable, de pierres, ou de glace... De cela on ne vous parlera jamais, continuant à vous faire croire qu'on peut réguler les climats comme on règle un thermostat d'appartement.
D'autres ont d'autres priorités, et voient dans la désintégration économique résultant de la saturation des marchés une catastrophe plus grande encore et rejettent l'eau du bain avec le bébé, fixant leur regard sur l'horizon d'une relance économique à n'importe quel prix. La consommation comme religion.
La consommation comme religion, comme horizon et comme sens avec son corollaire le gaspillage.
Sa conséquence immédiate : l'épuisement des ressources nécessaires à la production.

PANNEAU CONSO

En face et en réactions, de multiples initiatives locales, ici et là, de simples citoyens qui essaient d'éveiller les consciences ; y compris à Niort... Je me demande quel est l'impact réel ?
On est loin d'une prise de conscience pour la majorité quand on vérifie ce que peut constater n'importe quel biffin ou nettoyeur de décharge sauvage.
Je joue aux deux !

28 fin mai (1)

 

28 fin mai (2)

 

28 fin mai (7)

On déniche des cabas qui traînent en ville, décorant les trottoirs, où un mélange d'emballages et de nourriture se dessèche sous la lune ou le soleil.
Quelques kilos de pain ou autre chose...
Si chacun, quand il a de trop, partageait avec son voisin ; et d'abord avec celui qui manque ; déjà on limiterait les dégâts. Ensuite si chacun n'achetait plus que nécessaire, en se libérant de la jouissance de l'achat pour se donner l'impression d'exister, on ferait un autre pas. « Faire des courses » est devenu fête, ludique ; ça se substitue à de multiples loisirs. J'ai eu l'occasion, il y a 17 ans, de discuter de ça avec un directeur de supermarché... On va acheter pour se distraire, y compris le dimanche. La plupart des fêtes qui ont encore du succès sont dénaturées au prétexte de « laïcité », mais en réalité de consommation. Celles qui n'ont pas généré suffisamment de ruée vers la consommation tombent en désuétude et ne concernent plus que quelques poignées de fidèles nostalgiques (religieuses ou laïques).
Vous attendez beaucoup des « grands » qui paradent sur vos écrans, mais vous êtes comme eux, pire peut-être, parce que vous n'avez même pas l'idée de tirer profits des économies que vous pourriez faire, en dehors des bienfaits pour la planète, en contrôlant votre consommation.

 

sentier lumiere( 1) Le paysage des mers du Nord de l'Europe « où tout se mélange » ; image employée par Pythéas (en grec ancien Πυθέας / Puthéas) explorateur grec originaire de Massalia, qui fut l'un des plus anciens explorateurs scientifiques ayant laissé une trace dans l'Histoire (voyage jusqu'en Arctique entre entre -330 et -300 )

 

26 mai 2017

Histoire illustrée selon le petit Latruie [voir note (1)]

coq fougueux_2Il ne s'agit pas d'une de ces « histoires » qu'on appelle aujourd'hui des contes et qu'on bonissait aux mômes sages, le soir à la veillée, après le souper avant que d'aller se pieuter. Non, c'est là la Grande Histoire, la nationale, la vraie, la seule qui serve à nomenclaturer les populos suivant leur appartenance ethnique et ethnoculturelle ; la notre en somme, un peu la mienne, puisque je suis natif de cette partie du monde, mes ancêtres y ayant reproduits depuis au moins l'âge obscur des cavernes, ou en tous cas des Gaulois . Ces fiers coqs de combats et vaillants reproducteurs qui permirent aux poules de Marans de produire ces incomparables œufs roux qui font aujourd'hui la fierté de quelques rares aviculteurs ; bio pour certains d'entre eux. Une denrée rare.

 recup sam (1)

Ce qui n'empêche pas certains d'en jeter au prétexte qu'ils sont fêlés. On en a récupéré au mitan d'emballages, qui ont fait notre régal. Mangés depuis un bon bout, on n'est pas plus malades qu'avant. C'était au mitan d'emballages, dans un sac propre. Comme il n'y avait rien le matin là à six heure, et qu'il était midi, ça ne datait guère...
Mes, nos, ancêtres les Gaulois avaient la gaule et en étaient fiers. Ils la représentaient par un sanglier hirsute en Arverne et chez nous plus particulièrement par un coq annonçant une aube nouvelle où fallait se lever pour aller trimer les pieds dans la glèbe, sabots aux pieds. Il y avait 54 peuples gaulois ; comme autant de cartes du jeu (52 + deux jokers). Marrant non ?
Nos ancêtres les gaulois n'aimaient pas la dinde, et à Noël se farcissaient une oie, après lui avoir volé dans les plumes ; ce qu'elle n'avait pas volé tant elle leur avait demandé de peine. Les nourritures OGM à base de soja importé et de maïs industriel n'existant pas, ça nécessitait de faucher l'ortie, recueillir et broyer le gland, émonder le seigle dont on avait soigneusement abrité les gerbes.
Les bleus, taillables, corvéables et jetables à merci, ciraient les grolles des blancs pas toujours très nets pour les dissuader de voir rouge.
Vous voyez ? La société était déjà structurée en classes, castes, et rôles qui ne disparaîtront que quand l'homme ne sera plus qu'un singe décérébré errant à quatre pattes au mitan des ruines de sa grandeur illusoire. Se traînant parmi les ordures qu'il aimait tant laisser aux mains de l'étranger haï. Chez nous le noir, les maghrébins, le pakistanais. Au Pakistan, les chrétiens minoritaires. Balayeurs et éboueurs étant les seuls métiers qui leurs soient accessibles (source Radio-Vatican). Le chauvinisme s'accomplit dans le racisme et déroule le tapis à la haine tandis qu'on continue de détruire la Terre.

Capture dechets

Capture departements

Je suis tombé là dessus et ça ferait réfléchir n'importe quel imbécile... Mais on continue joyeusement... Même loin de nous la terre est inondée de nos déchets ; et pendant qu'on importe de l'alimentation, on grignote nos terres arables par l'envahissement urbain parce que plutôt que restaurer et rénover on construits des sam'suffit alignés au cordeau en matériaux douteux quant à leur impact écologique.

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connards

 L'incontestable supériorité de l'homme sur l'animal est démontrée chaque jour. Ah oui, enfin, il y a quelques conservateurs tout de même. La photo du sapin là, en dessous, je l'ai faite cette semaine ! Et le plus rigolo est que je venais de récupérer un cabas "Joyeux Noël" quelques rues plus haut ! *:)) Marrant

SAPIN 23 mai 2017 (8)(1) Parodie du «Petit Lavisse» qui est à l'enseignement de l'Histoire ce que le «Gaffiot» est à celui du latin ou le «Lagarde et Michard» à la littérature, qui sont restées gravés dans la mémoire de générations d'écoliers.
« Tu dois aimer la France, parce que la Nature l'a faite belle, et parce que l'Histoire l'a faite grande. » Ernest Lavisse (1842-1922) ; aujourd’hui ce serait plutôt : « Tu dois conchier la France défigurée et travailler à sa destruction finale ». Beaucoup de Français vivent comme s'ils n'avaient pas de pays ; qu'ils soient natifs ou pas d'ailleurs.

lumiere mai (2)

 

18 mai 2017

Humeur noire

 elephant rodin_2Honni soit qui mâle (1) y pense car il s'essuie comme Rodin avec des cartes du destin du dernier roi maudit. Un promoteur  de marque de shampoing grand pourvoyeur de plantation de pseudo forêts d'alignement OGM ; l'antithèse de la biodiversité ; a réussi à se faire embaucher comme sinistre de l'écologie sous la direction attentive d'un contempteur d'Areva et tout le monde est content, y compris les écolos estampillés, toujours aussi naïfs.

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 Et tandis que défèque le panseur (2) « Niort ville propre » cultive l'art de dégoûter ma petite nature. Un voyage dans les cagoinsses publiques à sept plombes du mat en est déjà un aperçu. On se lave les pognes où, là ? De toute façon y'a pas de savon, et j'irais utiliser le mien (j'en ai, oui) ailleurs...

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 Le patron du « Parvis » (3) m'a assuré de son mépris et je le lui rends bien. C'est une autre histoire que je raconterais un de ces quatre si je crève pas avant ; ce qui me ferait des vacances ; mais dores et déjà, il risque de découvrir que froisser un sorcier ça porte la poisse... Et y'a ni empruntes, ni ADN, ni lien de complicité possible...
Niort est, et reste une ville de merde. Je vais y crever et ça me fait chier. Ça se prends pour le nombril du monde, ça vous juge à l'apparence, toujours à m'agresser sur mon apparence ; ça se croit toujours mieux que n'importe qui, mais faut voir à quoi ça ressemble en réalité ! Pas un pas sans trouver une merde ! Pas dix sans un gaspillage ! J'ai encore collé des demi-sandwiches aux déchets verts ce matin ! Évidemment ramassés dans la rue à traîner.
Des boîtes à livres avaient été installées il n'y a pas plus de deux mois je crois ; déjà serrures bousillées et portes qui ne ferment plus sur une partie d'entre elles. J'ai sauvé deux beaux bouquins de la pluie ce matin. Mais ça m'emmerde ! Des bouquins j'en ai des milliers ! J'avais entrepris de leur refiler ce que je ne veux plus voir... Je fais comment maintenant ? J'y ai même ôté des ordures de leurs boîtes ! A qui je vais pouvoir filer mes livres ?

canonisation de Jeanne d’Arc_5

Il fut un temps, en mémoire d'Histoire, où de légendes, où les chevaliers combattaient les dragons ; les bergères sacraient les rois et contraignaient les Bretons au Brexit avant la lettre... Les Jeanne d'aujourd'hui sont des gros Jean avec l'amère impression de combattre des moulins à vent à l'ombre des fantômes du passé.

chantier 2

(1) Non, il n'y a pas de faute à « Mâle » : je joue avec les mots, comme jongle avec les maux... Pigé ?
(2) Même topo que (1)
(3) Non j'ai pas foutu les ripatons dans son boui boui. Même pour dix mille balles je le ferais pas ! Tant qu'à poser son cul à une terrasse, y'a le bar du marché, à côté, qui, sans être hyper-folichon en raison de certains clients, est tout de même plus sympa ! Et y'a beaucoup mieux rue du Rabot ou Sainte Marthe...

16 mai 2017

Blues de Terre

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ɹıɹɟɟnos ɹnod ǝɹʌıʌɹns

Et désespérer d'en sortir

oɹnǝ un ǝɹıɐɟ ɹnod 08'0 ǝnbuɐɯ lı puɐnb

ς'єรt lค Ŧเภ ๔єร ђคгเς๏tร

Ais-je écrit sur FB... Ou est-ce souffrir pour survivre ? Il y des jours où je me suis demandé si la lutte contre l'adversité ne me tenait pas en vie, malgré moi quasiment. Dégoût du monde, dégoût du politique, dégoût de tout et même de moi...
Ça sert à quoi tout ça ? A part se précipiter à l'abîme.
Le nouveau monarque par intérim a nommé son premier sinistre, inconscient de n'être qu'un papillon quasi-éphémère à l'échelle de l'univers ; mais un battement d'aile peu suffire à tout chambarder. L'effet papillon n'est pas une illusion. On voit à son histoire que l'écologie est le cadet de ses soucis.
Entre nous, vous ne valez pas mieux. J'en suis au désespoir quand je vois vos restes et votre gaspillage utilisables... Cela alors que, comme je disais, il nous manque encore 0,80 € pour en faire un. Que la planète crève, ce sera non pas d'un mahousse astéroïde mais bien parce que vous l'aurez épuisée. J'en suis à me demander comment ça se fait que j'ai encore un logement, et vous, vous gaspillez tout.Le pain lui-même n'est plus qu'une merde jetée quotidiennement.

 

GASPILLAGE_05 (1)

 

GASPILLAGE_05 (2)

 

Un cabas trouvé à traîner sur un trottoir par exemple ; ou une poubelle que je n'ai pas eu besoin d'ouvrir puisque elle a perdu son couvercle. Détails que vous trouvez sans importance, mais multiplié à la puissance 70 millions d'abrutis ça finit par faire de la masse. Surtout que c'est tous les jours. Je sais, je me répète et c'est lassant, surtout pour des gugusses qui se fichent du tiers comme du quart. Gaspillage fruit du relativisme auquel les médias, réseaux et l'opinion dominante vous portent.
" Il y a longtemps que la recherche du Beau en art et la recherche du Bien dans les relations sociales ne sont plus la norme. Mais sans doute que la société prend un virage plus inquiétant encore : celui du cynisme mercantile qui met tout au même niveau, ridiculise les vertus et discrédite les grandes œuvres d’art (Mozart est au pire vu comme ringard, au mieux mis sur le même pied que Lady Gaga).

Ceci peut sonner l’avènement d’un monde qui n’a plus que pour seul horizon la consommation effrénée de biens de divertissement de plus en plus vulgaires et de plus en plus superficiels. S’ensuit alors une spirale infernale entraînant les masses dans un abrutissement de plus en plus abyssal et une absence de normes vertueuses.", écrit Sébastien Morgan ; il a affreusement raison.

CRESSON (1)

Un autre cabas à traîner, et ce n'est pas dans une arrière-cour d'une ruelle de périphérie, non ! Nous sommes place de la Brèche, fierté touristique dont s'enorgueilli la ville,  à Niort, plusieurs heures après le ramassage des poubelles.

CRESSON (2)

Et sans même avoir à fouiller, sur le dessus, une barquette de cresson non ouverte ! Déjà, là, le satané plastique qui pointe sa tronche, et dont on pleurniche après qu'il va empoisonner les océans. Je connais des vendeurs de cresson vrac, au marché, autrement plus sympathiques qu'un anonyme supermarché, et beaucoup moins cher. Mr Martin par exemple, sur le parvis des Halles le Samedi. Le seul avantage, là, c'est que l'emballage sous vide l'a préservé et on a pu se faire une bonne soupe. Moi, si fragilisé par la maladie, j'en suis pas crevé voyez vous *:)) Marrant En dépit des pronostics d'un toubib, il y a quelques années, qu'aurait sans doute bien aimé, et voulait m'humilier selon le précepte très en cour chez les gens biens, socialistes y compris, que récupérer est honteux, quand ce n'est pas un crime... Désintégration des valeurs...*X( En colère

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Un autre dépôt, le carton, même jour, même secteur ! Et une partie de son contenu... Soit dit en passant et rien que pour vous embêter ; les marrons on les a mangé. Ben vous voyez, j'ai pas été plus malade que d'habitude... Et je n'ai pas fouillé de poubelles. Je me suis contenté de ce qui traîne au sol, interdit par le règlement municipal du reste. Je suis bien gentil d'éviter une amende au contrevenant. Encore que dans ce cas précis, l'identifier aurait été difficile. Néanmoins je crois que j'y suis parvenu ; cependant mes méthodes ne s'apprennent pas dans les écoles de Police *:)) Marrant
Je n'en finirais pas sur ce chapitre. Il y a des dizaines de photos, des centaines même, que je ne publierai jamais. Je suis à ce point écoeuré, je perds du ressort face aux autres problèmes conséquents, consécutifs et affèrents à la lente destruction de la Terre. Je signe des poignées de pétitions qui le plus souvent sont des coups d'épée dans l'eau. J'évite à quelques bouteilles de dériver jusqu'à la mer aussi...

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Tenez, celle-là est un exemple entre mille. Je ne la prends pas au hasard tout à fait. C'est que j'ai mis 15 jours avant de me décider à la ramasser... Sous le nez des éboueurs qui passaient *O:-) Un ange. Peut-être y serait-elle encore si je n'étais intervenu. Niort Ville propre !
Et il n'y a pas que les détritus le long des rues et le gaspillage alimentaire. Depuis ce matin je suis équipé en espadrilles neuves pour l'été, si du moins je survis jusqu'à la fin. Et tant d'autres choses...

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Il y a des jours où je me perds en conjecture ; la poche est espagnole et la boîte de gâteaux est Basque ! Comment cela a-t-il pu atterrir sur un trottoir niortais ? Franchement ? Entre Bayonne et ici, 370 à 400 bornes, ils n'ont pas eu le temps de les boulotter leurs pains au chocolat ? Peut-être est-ce là la boulangerie de Monsieur Copé ?

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Il y a aussi le fêlé de service ; je croise des scènes du genre régulièrement ; qui jette les oeufs intacts avec les oeufs ébréchés, dans leur boite d'origine (tatouage faisant foi) dans... Un container à verre !!! Ce dernier, à l'abandon depuis plusieurs mois à un carrefour de rues très fréquenté est plein de tout sauf de verre semble-t-il.

LUMINAIRE

Et ça ? J'ai raté la photo dehors ; à quatre plombes du mat' sur la place saint Jean ! Avouez que c'est fort de café. Il n'était pas seul ; y'avait un paquet d'emballages étalés par terre, que j'ai collés à la poubelle de ville à côté, et aussi une écharpe à pompons. Cette dernière, on la collera aux objets trouvés à tout hasard un de ces quatre, comme le galure de l'autre jour... Sans conviction, mais on trouve tellement de choses qu'on ne comprends pas.
Je consterne et je désespère à côtoyer tout ce gâchis. J'écris pour ne pas hurler mon désespoir face à la connerie monumentale qui vous tient lieu de raison. Ça m'occupe un moment...
Il faudrait un miracle pour transformer ma vie ; ça ne sauverait pas la planète et son humanité pour autant ! Il en faudrait un autre, et bien plus grand ! Les miracles, c'est à l'échelle de l'histoire de l'humanité ; juste celle-là ; inversement proportionnel à la densité démographique et inférieur au nombre d'Avogadro. Ça se réalise à l'échelle homéopathique, avec toute la lenteur qu'il lui sied. C'est le genre de chose qui ne se commande pas. Et vos bergers élus par matraquage publicitaire vont vous précipiter toujours dans la même direction, et vous continuerez d'en rajouter une louche chaque matin, consciencieusement, volontairement même.

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